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COMMENT CHOISIR SON BILLARD
Ce n’est pas facile de choisir son billard... Il faut d’abord répondre à deux questions essentielles qui sont ; dans quel endroit va-t-on le mettre, et quelle utilisation va-t-on en faire. Effectivement si on cherche un billard professionnel sans se soucier de son esthétique, on ne choisira pas le même billard que la personne qui à l’inverse, destinera son billard à une autre utilisation comme une table de salle à manger ou un bureau.
JE CHERCHE UBILLARD INITIATION
Chez Supreme, vous retrouverez un très large choix de billards d'initiation parmi lesquels se trouve celui qui vous correspondra ! Les billards d’initiation mesurent généralement 6 ft (1 ft = environ 30 cm, donc environ 180 cm de long). Tous les types de billards sont présents : pool anglais, snooker ou billard américain. Certains disposent de pieds pliables pour un rangement plus facile, mais tous disposent d’un tapis de qualité. Le but ici est de pouvoir se procurer un billard, pour un budget plus que raisonnable, qui se rapproche le plus possible des billards professionnels, avec les mêmes sensations, les mêmes qualités...
JE CHERCHE UN BILLARD INTERMEDIAIRE
Dans cette gamme de billards, la qualité de jeux est privilégiée, parfois au détriment de l'esthétique... Tout cela dans le but d’avoir une qualité de jeu identique à celle que l'on retrouve dans les clubs, les académies de billard, pour un budget toujours raisonnable. Ces billards ont les mêmes bandes, tapis, billes, et ardoises que les billards professionnels. La seule différence avec les billards de club, c’est qu’ils ne nécessitent pas de mécanisme pour monnayeur.
JE CHERCHE UN BILLARD DE STYLE
Comme pour les billards intermédiaires, nous ne sacrifions jamais la qualité : vous retrouverez ici la même qualité que ceux sur lequel vous pouvez jouer dans les clubs de billard… Nous avons également cherché à associer la qualité technique de ces billards à l’esthétique, que ce soit au niveau des formes ou des matériaux utilisés. Tout a été fait pour que les billards de cette catégorie soient le must du billard et vous donne autant de plaisir à y jouer qu’à les regarder.
JE CHERCHE UN BILLARD TRANSFORMABLE.
L'esthétique prime pour cette gamme de billards appelée également billards "de salon" qui est un meuble que vous aurez plaisir à mettre en évidence dans une des pièces à vivre de la maison. Pour chacun de ces modèles nous avons prévu la possibilité de recevoir un plateau table qui vous permettra de le transformer en table de salle à manger ou en bureau selon votre guise.
Pour cette ultime gamme de billards transformables, nous avons associé la qualité de jeux, sans rien sacrifier à l'esthétique. Le but est d'obtenir une qualité de jeu similaire à ce que l'on est en droit de trouver dans les clubs et les académies de billard. Vous allez donc retrouver les mêmes matériaux que sur les meilleurs billards. Ils sont toujours livrés avec un plateau permettant de les utiliser comme bureau ou table de salle à manger. Le système de retour de billes ne nécessitant pas de mécanisme de gestion de monnayeur, le coffre du billard est donc moins épais et permet, lorsqu'on utilise ce billard en table de salle à manger, de glisser facilement les pieds sous la table.
C’est dans les années 1890 et en temps que modeste magasin de sport à Manchester que Riley fait ses débuts. Rapidement, la société s’est diversifiée pour devenir le plus grand fabricant de battes de criquet au monde. En activité secondaire, Riley a commencé à fabriquer des billards et des queues de billard : en 1910 la société produisait déjà près de 800 tables par an. Parallèlement aux billards, Riley fabriquait également, en grande quantité, des billards transformables en table de salle à manger ainsi qu’une autre catégorie appelée «tables portables». Cette dernière est devenue la catégorie la plus vendue de Riley. En 1912, la société exporte aux quatre coins du monde plus de 4000 pièces par an, et l’armée britannique était à l’époque son plus gros client.
Au milieu des années 1920, la marque Riley n’était pas seulement célèbre pour ses tables, queues et accessoires de billard, sa notoriété était également très présente dans les clubs. Il aura fallu à Riley un peu plus d’une décennie pour devenir un géant de l’industrie :
Le snooker était à cette époque le sport par excellence des gentlemen anglais.
Durant les années 1930, la popularité de ce sport s’est propagée à des classes plus modestes. C’est lors des Championnats du Monde de Snooker que les tables de billard Riley ont fait leurs premières apparitions.
Durant des années 30 et 40, la société Riley s’est considérablement développée, employant jusqu’à plus de 2 000 travailleurs. Riley fabriquait et fournissait du matériel de billard pour :
Pendant les années 50 et 60, le snooker a perdu de son engouement. La télévision avait fait son apparition, les vacances clefs en main en Espagne commençaient à fonctionner : le snooker lui était en déclin.
A cette période Riley commence à mettre en place un certain nombre de fusions/acquisitions afin de retrouver les fastes du passé.
C’est seulement dans les années 1970 que le snooker connut une nouvelle ascension fulgurante de sa popularité auprès du public grâce à l’avènement de la télévision en couleur mais aussi et surtout grâce à un homme : Barry Hearn.
Steve Davis probablement le plus grand joueur de snooker de tous les temps (mis à part Stephen Hendry !!!) à lui aussi joué un rôle majeur dans le succès rencontré par Riley dans les années 70 et 80.
Comme dans tous les secteurs d’activité (et sans doute de façon encore plus importante dans le sport) l’essor du secteur s’est accompagné de l’apparition de nouveaux concurrents aux noms déjà bien établis.
En 1976 une petite société appelée BCE fit son apparition. Elle commença son activité en tant que distributeur auprès des exploitants, leur fournissant queues, billes et accessoires de billard. En 1980, BCE se diversifia dans la fabrication de tables de snooker. En très peu de temps, le Snooker BCE «Westbury» fut utilisé pour toutes les compétions mondiales de Snooker. De 1982 à 1992, grâce notamment à cette table Westbury qui fut considérée comme LE snooker de référence, BCE devint le plus grand nom dans le domaine du snooker.
Par ailleurs, beaucoup de grands joueurs utilisaient fièrement les queues BCE parmi lesquels Cliff Thorburn, Kirk Stevens, Denis Taylor, Alex Higgins, Tony Knowles, Tony Meo, Willie Thorne, Doug Mountjoy, Perry Mans ou encore Jimmy White.
De son coté, Riley nourrissait de grandes ambitions : devenir la marque référence de tous les clubs de billard.
Au cours des années 90, le snooker perd de sa magie. En 1992, Riley et BCE alors cotés en bourse sont rachetés par des investisseurs privés. Cet évènement marque le début d’un période difficile pour l’industrie du billard.
Toutes les personnalités de ce sport étaient ou arrivaient en fin de carrière. Il y avait certes une nouvelle génération talentueuse mais beaucoup moins populaire.
Les années 90 ont été difficiles pour Riley et BCE. Les deux sociétés ont connu des reprises successives sans jamais retrouver une réelle place sur le marché.
BCE retourna vers son métier d’origine au Royaume-Uni. Riley conserva tous les secteurs du marché mais vit son activité décliner, à cause d’une trop grande diversité dans ses secteurs d’activité.
Stuart Lacey arrive sur le marché du billard en 1994 après avoir fondé RLE, un petit concurrent de Riley et BCE. RLE s’est rapidement développé à un point tel qu’en 1997 la société fusionne avec BCE. En juillet 1999 Stuart Lacey prend alors le contrôle de BCE.
Fin 2002, BCE fait l’acquisition de la marque Riley (en liquidation judiciaire) et n’a eu de cesse depuis de rétablir sa notoriété et sa position de leader. Stuart Lacey rétablit rapidement les accords avec le «World Snooker» afin de fournir des tables de snooker pour tous les grands évènements télévisés et toutes les épreuves de classement des championnats du monde.
En 2006, BCE et Riley sont tous les deux au pinacle de ce sport
BCE : marque contemporaine avec pour ambassadeurs Jimmy White et Ronnie O’Sullivan.
Riley marque plus symbole d’un savoir faire, de la tradition, de qualité, et du patrimoine de l’entreprise avec pour fers de lance : John Higgins, Steve Davis et le regretté Paul Hunter.
Le groupe BCE exporte dans plus de 60 pays à travers le monde. Le snooker est à nouveau proche de son apogée tant et si bien que BCE se développe sur des marchés clés comme la Chine, la Russie et les Etats-Unis.
Le snooker est à la mode. Avec Riley et BCE vous n’avez non pas une mais les deux plus grandes marques de snooker au monde !
Les J.O., c'est par définition un état d'esprit sportif partagé par des millions de personnes dans une même ville en l’occurrence Londres il y a deux ans.Pourtant durant ces deux semaines de compétition, ce n’est pas une discipline olympique qui fut la plus pratiquée mais le billard.En effet, Au Royaume-Uni, le billard est perçu comme un sport national ! Convivial, il regroupera des millions de britanniques et touristes dans les pubs de Londres généralement accompagné d’une bonne bière.
Mais il ne faut pas s’y méprendre, le billard est aussi pratiqué par des professionnels s’affrontant dans des compétitions internationales.
L’engouement pour ce sport est impressionnant à tel point que les compétitions sont fréquemment diffusées sur Eurosport avec une audience en constante hausse, preuve que ce sport passionne de plus en plus le public !
Et pourtant, billard n’a toujours pas sa place parmi les sports officiels. Comment est il possible que le Comité International Olympique (CIO) n’accrédite toujours pas ce sport d’une place au J.O. ?
Le règlement stipule pourtant que pour être considéré comme une discipline olympique, le sport doit être largement pratiqué dans le monde :
« Une discipline devra être pratiquée par les hommes dans au moins cinquante pays et sur trois continents, et par les femmes dans au moins trente-cinq pays répartis sur trois continents pour être retenue. » (Source wikipedia)
Malheureusement, les nombreuses recommandations n’ont jamais été retenues par le CIO …
En tout cas, à l'occasion des Jeux Olympiques de Londres 2012, Eurostar, fournisseur officiel de ces jeux , avait donné son avis en rendant hommage à cette discipline symbole de culture populaire anglaise.
Espérons qu’ils seront écoutés …
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On a l’habitude de parler de "Maximum Break", lorsqu’un joueur parvient à atteindre le total de 147 points (le fameux one-four-seven). Pour ce faire il faut empocher 15 rouges suivies chacune d’une noire, puis empocher les 6 couleurs dans l’ordre de leur valeur, soit un total de 36 billes.
Le premier joueur à avoir atteint ce score de 147 points est Murt O’Donoghue en 1934. Plus près de nous Steve Davis a réalisé le premier "Maximum Break" télévisé en 1982. Ce premier break télévisé aurait dû être le fait d’Alex "Hurricane" Higgins quelques mois plus tôt lors des Championnats du Monde : après avoir empoché les 15 rouges suivies de 15 noires, Alex empocha la jaune et rata de façon inexplicable la bille verte pourtant facile. Il eut alors ce commentaire ironique "Qui aurait pu croire qu’une bille verte puisse faire chuter un Irlandais ?" Depuis l’histoire du snooker regorge d’anecdotes et de records dont le fabuleux 147 de Ronnie 0’Sullivan réalisé en 5 minutes and 20 secondes lors des Championnats du Monde de 1997.
Score très rare, réussi uniquement par des joueurs d’exception, ce total de 147 est-il vraiment le maximum de points qu’il soit possible de faire au snooker ? Poser la question revient pratiquement à donner la réponse : Non il est effectivement possible, même si cela reste anecdotique, de faire plus de points que ce maximum théorique.
Comment peut-on faire plus de 147 points et combien peut-on faire ?
Lorsqu’un joueur commet une faute (fouls) et laisse son adversaire "snooké" sur les billes rouges, l’arbitre donne faute à son adversaire et lui accorde une "bille libre" (free ball), ce qui veut dire que le joueur peut alors choisir n’importe quelle bille sur la table, la désigner comme une bille rouge (la partie se joue alors avec 16 billes rouges contre 15 dans une partie normale, ce que les Anglais nomment le "16th red break"), la jouer (ce qui lui donnera un point comme s’il s’agissait d’une bille rouge) et jouer ensuite une couleur (qui lui donnera le nombre de points de la couleur jouée). Si cette couleur est la noire, le joueur aura donc 8 points pour cette bille libre. S’il enchaine avec rouge, noire …. puis les couleurs, le break maximum devient alors de 155 points : c’est effectivement le break maximum théorique possible.
Bien que jamais réalisé en compétition, un break de 155 points représente la perfection absolue au snooker.
Le score de 147 a-t-il déjà été dépassé ?
Hors compétition il y a eu au moins 7 breaks supérieurs à 147 attestés.
Wally West a réalisé un score de 151 contre Butch Rogers au West London's Hounslow Luciana snooker club lors d’un match de club en 1976 devant une centaine de spectateurs. En Avril 1988 Steve Duggan a atteint le total de 148 in à l’entrainement face à Mark Rowing à Doncaster.
Même score en 1993 pour Stephen Hendry lors d’un entrainement contre Alfie Burden.
En 1995 Tony Drago a fait enregistrer dans le Livre Guinness des Records un break de 149 à l’entrainement contre Nick Manning à West Norwood, près de Londres.
Citons encore Eddie Manning en 1997 avec un break de 149 contre Kam Pandya, Jamie Cope en 2003 avec 151 contre David Fomm-Ward ou Sam Harvey auteur à l’âge de 17 ans d’un break de 151 contre Kyren Wilson en 2010.
Le seul joueur à avoir dépassé les 147 points en compétition officielle est l’Ecossais le 16 Octobre 2004 lors d’un match de qualification contre Léo Fernandez pour le "UK Championship". (Les break supérieurs à 147 cités ci dessus n'ayant pas été réalisés en compétition officielle). Après avoir choisi la bille marron comme "bille libre", puis la bille marron de nouveau, il empocha 15 rouges, 12 noires, 2 roses et une bleue suivi des 6 couleurs, portant ainsi le total à 148 points. Malgré ce fabuleux exploit qui a marqué l’histoire du snooker, Jamie Burnett n’a pas gagné un penny : aucun prix n’est prévu pour les plus hauts breaks réalisés lors des matchs qui ne sont pas télévisés !
Le seul break de 155 points attesté à ce jour est le fait de Jamie Cope, joueur professionnel de Stoke-on-Trent Staffordshire (déjà auteur d’un break de 151 en 2003) et date de l’été 2005 lors d’un match d’entrainement devant témoin. Alex Higgins affirme avoir réalisé ce fameux total de 155 : mais s’agissant d’un match privé, il n’a jamais pu être homologué.
Circonstances plus qu’exceptionnelles.
Si ce break de 155 est possible, il nécessite effectivement des circonstances exceptionnelles : Il faut, qu’avant l’empochage d’une quelconque bille, un des deux joueurs commette une faute et que celle-ci fasse que son adversaire soit "snooké", entrainant l’attribution d’une "bille libre". Avec 15 billes rouges sur la table, un "snook" n’est pas toujours évident et ne peut être que le fruit du hasard (un joueur ne va jamais commettre une faute et snooker volontairement son adversaire !)
Il faut ensuite qu’une bille soit empochable, avec possibilité de se repositionner sur une bille noire.
Il faut enfin "vider" la table, en alternant billes rouges et noires pour terminer par les couleurs. Pour couronner le tout, il faut que la position lors de l’empochage de la noire permette de "casser" les billes rouges, afin de continuer le break ...
Si l’on estime à seulement 118 le nombre de breaks maximum (147) officiels réalisés fin Février 2016 sur des dizaines de milliers de matchs joués, le pourcentage est dérisoire. Ajouté à cela des conditions exceptionnelles et extrêmement rares pour dépasser ce maximum de 147 points, on comprend facilement l’exceptionnelle rareté du dépassement des 147 points.
Le break maximum de 155 points ayant été réalisé, si vous voulez devenir célèbre vous pouvez tenter le "little maximum" break qui consiste à rentrer les 15 billes rouges suivies à chaque fois d’une bille jaune (au lieu de la noire pour faire un 147), puis les couleurs. Vous aurez alors fait 72 points et ferez la une de tous les médias ! Sachez quand même qu’il est plus difficile de faire 72 points de cette façon que le fameux 147 : la bille jaune est presque à chaque coup à l’opposé de la bille rouge, rendant les coups beaucoup plus difficiles !