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1-5 sur 7
Ronnie est une véritable montagne russe, avec des hauts et des bas. Les hauts sont très hauts pour le plus grand plaisir des fans. Les bas sont très bas, trop bas.La question se pose alors de savoir si Ronnie, malgré toute la reconnaissance et l'admiration qu'il suscite auprès de ses fans, peut représenter l'objectif à atteindre pour tout joueur de snooker ?
Ronnie 2013.
Déjà en 2013 lors des Championnats du Monde, qu’il avait d’ailleurs remporté contre Barry Hawkins par 18-12 en finale il nous avait gratifié de quelques surprises, évitant par exemple d’aller signer les autographes à ses jeunes supporters : "Où est Ronnie?" se demandaient les enfants à l’entrée de la salle de presse après sa victoire au second tour de ces Championnats du Monde de Snooker. Alors que répondre à ces jeunes supporters ? Difficile de leur dire que leur héros est dans la salle de presse, disant aux journalistes qu’il n’a pas envie de participer à ces Championnats du Monde, qu’il le fait parce qu’il a signé un contrat avec son sponsor, qu’il est là pour l’argent qui lui permettra de payer les études de ses enfants (avec 250 000£, il peut voir venir), qu’il est extrêmement fatigué après le second tour, et qu’il sortira par une porte dérobée pour éviter la foule et les autographes !
"Je suis un génie" : avait twitté Ronnie suite à cette victoire à ces derniers Championnats du monde de Snooker. "Je suis un docteur en Snooker et je suis un génie". Ca nous fait penser à un certain footballeur, arrivé comme un roi, parti comme une légende !
Depuis Ronnie a plusieurs fois fait dans le grandiose, disant que le snooker manquait de piquant, souffrait d’une crise de personnalité et avait besoin de personnalité comme Tiger Woods l’a été en golf ou Cantona au football. Ces deux exemples sont d’ailleurs surprenants : Cantona comme Woods, génies dans leur discipline, ne sont pas véritablement des parangons pour leur sport !
"Le snooker a besoin de stars comme moi", avait dit modestement Ronnie O’ Sullivan après avoir remporté son cinquième titre mondial. "Chaque sport a besoin d’une étoile, et lorsque celle-ci disparaît, le sport perd de son intérêt. "Le snooker sans Ronnie, c’est comme une pizza sans sauce piquante" avait-il ajouté. "Si je partais, que deviendrait le snooker avec des joueurs "normaux" comme Hawkins battu en finale. Certains joueurs essaient de m’imiter, mais ce n'est pas naturel. Je suis un peu limite par moments, mais c'est vraiment moi. Je suis comme ça et je fais ça de façon naturelle. ". Toujours plein de modestie il avait poursuivi en disant que "À certains égards, je pense que c'est ce que les gens veulent de moi : me voir jouer, quel que soit le résultat. Je suppose que pendant ces 10 dernières années, j'ai été le joueur préféré des supporters, ce qui ne rend pas les choses plus faciles, mais qui est très motivant.". Ces dires avaient alors attiré les commentaires dépités de la plupart des observateurs avertis.
La légende Steve Davis, 6 fois champion du monde, qui sait mesurer ses commentaires, avait alors estimé que O’ Sullivan avait été "irrespectueux" dans ces annonces.
Ronnie depuis 2013.
Sur les trois dernières saisons on a assisté au meilleur et au pire.
Le meilleur c’est Ronnie qui décide, juste après son titre de ne plus revenir au Crucible, car pour lui le snooker n’est qu’un jeu. Il y reviendra quand même l’année suivante et sera éliminé en finale par Mark Selby.
Ce sont aussi ses victoires aux UK Championship et au Welsh Open en 2014, aux Masters en 2014 et en 2016 (10-1 en finale contre Barry Hawkins, égalant le record de S. Hendry). C’est aussi sa collection de records : en 2015 il égale le nombre de centuries détenu par S. Hendry (776) durant les Championnats du Monde (où il sera éliminé au second tour par le futur vainqueur, Stuart Bingham).
Ce sont également ses magnifiques victoires lors des "Snooker Legends", émaillées de maximum break comme s’il en pleuvait.
C’est aussi le nombre fabuleux de records qu’il détient dont celui du nombre de 147 break en compétition (13 contre 11 pour S. Hendry).
C’est bien évidemment Ronnie élevé au rang de OBE (Officers of the Order of the British Empire) il y a quelques mois, pour services rendus au sport.
Malheureusement la liste du "pire" est infiniment plus longue !
Est-ce vraiment amusant de placer sa queue de billard entre ses jambes, d’une façon vulgaire et provocante, en demie finale d’un championnat du monde, ce qui lui a valu un avertissement de la part de l’arbitre Michaela Tabb.
Où est le fair-play dans le fait de déclarer forfait face à S. Hendry en quart de finale du Championnat du Royaume-Uni après 4 manches, énervé par le fait d’avoir raté une bille rouge assez facile ? (amende de 20 000£ et 900 points retirés au classement mondial).
Est-ce digne d’un grand joueur de refuser la conférence de presse d'après-match, après un match contre Alister Carter sur un score de 6-1, réitéré cette année au Crucible après son premier match ?
Peut-on admirer le joueur qui, après avoir perdu un match contre Marco Fu, fait des remarques obscènes lors de la conférence de presse d'après-match, invitant un membre de la presse à lui faire une fellation, se moquant du porte-parole de la World Association et plaisantant sur la taille de son pénis, avant de simuler un acte sexuel au micro ? (retrait de 700 points de classement et des 2 750 £ qu'il a remportés lors de cet open, plus une amende de 1000 £.)
En Janvier 2014, il écope de plusieurs amendes pour avoir posté des messages sur son compte Tweeter : allégations de matches truqués, suggestion qu'il avait utilisé des drogues améliorant la performance, commentaires "abusifs, insultants et irrespectueux" envers l’arbitre Jan Verhaas lorsque ce dernier lui demanda de rentrer sa chemise dans son pantalon (Ronnie avait alors déclaré qu'il ne se sentait pas bien ce jour-là et que le lieu était trop chaud).
Lors des Championnats du Monde de snooker 2015, s’est permis de jouer en chaussettes, lors d’un match qualificatif contre Craig Steadman après avoir fait semblant d'être mal à l’aise dans ses chaussures. Il a justifié ce comportement par le fait d’avoir subi une fracture de la cheville vers la fin de l'année précédente. Il a ensuite emprunté une paire de chaussures au directeur du tournoi Mike Ganley.
Lors d’un autre match de ce Championnat du Monde, Ronnie a critiqué le niveau de l’arbitrage : lors du match qui l’opposait au futur Champion du Monde Stuart Bingham, "Il n'y a rien de pire qu’un arbitre qui se déplace, ayant pour effet de casser votre rythme.". Après plusieurs comportements jugés très limites il en est arrivé à claquer sa queue de billard sur le snooker lors de son match au second tour contre Matthew Stevens.
Lors de ce fameux match contre Bingham il s’est même permis de poser la craie sur le snooker, ce qui est formellement interdit (la craie peut aider le joueur à mesurer l’alignement des billes et avoir une meilleure visibilité de la position de celles-ci). Il a évidemment tenté de se justifier en disant que c’était moins grave que s’il l'avait fait pendant que les billes étaient en mouvement). Et comme ça ne suffisait pas, il s’en est pris à l’arbitre qui, d’après lui ne connaitrait pas ou mal, les règles.
Que dire enfin de Ronnie ne souhaitant pas terminer un 147 (il restait seulement la noire à rentrer !) car la dotation était trop faible (10 000 £) : où est le respect du jeu, de l’adversaire, mais surtout du public qui a payé très cher sa place ?
Est-ce le début de la fin de ce joueur de génie ?
Sept fois Champion du Monde, Stephen Hendry estime, à juste titre, que le snooker serait plus triste sans la présence de Ronnie O'Sullivan. Stephen tente d’expliquer que ce comportement de Ronnie est surtout dû à un manque de concentration.
Le problème pour lui est qu’il semble avoir des difficultés à se concentrer sur la durée. Ronnie en est conscient à un point tel qu’il se bat depuis plusieurs années pour que la durée des Championnats du Monde soit raccourcie à une semaine : On a effectivement vu à diverses reprises que sur une semaine Ronnie est presque imbattable, ses résultats le confirment encore cette année. Il a également, lors de ces Championnats du Monde, une énorme pression : personnelle d’abord, car il donnerait tous ses titres et ses victoires pour égaler le seul record qui compte : les 7 titres de Champion du Monde de Hendry. Au niveau de ses fans ensuite car son capital sympathie est tel qu’il est difficile de concevoir que Ronnie puisse perdre, ce qui lui met une pression énorme, presque insupportable.
Il se plaint également du nombre de tournois trop élevés dans le circuit officiel : Il faut noter que Ronnie est devenu Champion du Monde en 2013, après une année pendant laquelle il n’avait participé qu’à de rares compétitions, conservant toute son énergie pour ce moment crucial.
Mais on ne peut pas changer les règles : le mondial se joue avec 32 joueurs sur deux tables et ne peut durer moins de 15 jours. Ce problème de constance de Ronnie est très visible en regardant seulement les titres de Champions du Monde : Stephen Hendry a gagné 5 de ses 7 titres lors de 5 années consécutives, quand Ronnie n’a jamais pu enchaîner plus de deux titres consécutifs : CQFD.
N’est-ce pas une caractéristique des génies que d’avoir en eux un grain de folie ? Ronnie est certainement génial, le joueur le plus rapide de tous les temps (147 en 5 minutes 20 secondes !), avec un excellent sens du replacement de la bille, le seul joueur au monde à être réellement ambidextre et capable, alors qu’il est droitier, de faire un century de la main gauche, détenant ou partageant avec S. Hendry nombre de titres ou de records. Mais quid de l’individu, du comportement non pas de l’homme en dehors du billard (qui ne regarde que lui) mais de son comportement devant la table ?
Oui Ronnie, chaque sport a besoin de génie, c’est incontestable. Mais il convient aussi que ce génie soit admirable, au sens étymologique du terme (qui puisse être admiré), et pas seulement un individu qui, parce qu’il a un don exceptionnel, peut se permettre de faire tout et n’importe quoi : le respect est à ce prix.
Dans la catégorie des joueurs "admirables" le snooker en compte deux incontestables : Steve Davis et Stephen Hendry. Admirables car détenteur respectivement de 6 et 7 titres mondiaux. Admirables car le premier a ouvert une ère nouvelle au snooker dans les années 80, le second parce qu’il a dominé de la tête et des épaules tous ses adversaires dans les années 90. Admirables car ce sont des exemples dans lesquels tout joueur peut se reconnaître et suivre le chemin : peut-on, en décortiquant ces deux longues carrières, trouver un seul écart du type de ceux auxquels nous a habitué ?
La liste de ses frasques est longue et le but n’est pas ici d’en faire une liste exhaustive. Ronnie est Mc Enroe ou Cantona. Hendry et Davis sont Fédérer. Choisis ton idole !
Les artisans anglais sont renommés dans le monde entier pour leur compétence, leur attention minutieuse aux détails et la qualité de ce qu’ils produisent. On retrouve tout cela dans la gamme de luxe Riley "Fabriqué en Angleterre". Créée avec la complicité de Ronnie O’Sullivan, sans doute le joueur le plus doué qui soit dans le maniement de la queue de billard, cette gamme est réservée aux joueurs les plus exigeants, à ceux qui sont capables d’apprécier la beauté naturelle des bois exotiques soigneusement sélectionnés et superbement travaillés à la main. Chaque queue de billard de la gamme est spéciale et unique, les variations naturelles dans le grain des bois et les couleurs font qu’il n’y pas deux queues de billard identiques. Elles sont fabriquées spécialement pour vous, vous qui recherchez l’excellence.
Les artisans anglais sont renommés dans le monde entier pour leur compétence, leur attention minutieuse aux détails et la qualité de ce qu’ils produisent. On retrouve tout cela dans la gamme de luxe Riley "Fabriqué en Angleterre".
"Je joue toujours avec la même queue de billard, comme vous le savez probablement, nous professionnels nous n’aimons pas varier ou changer nos embouts et queues de billard très souvent. Ma gamme "Created by series" est pour moi un moyen de créer de superbes queues de billard et, à certains égards, il s’agit d’une recréation de quelques-unes des grandes queues de billard que j’ai appréciées et avec lesquelles j’ai joué au fil des ans. "Je les aime toutes, probablement pour des raisons différentes". Dixit Ronnie.
"Ce n’est pas le cas de tout le monde, car je réalise que j’ai une vision unique du jeu et aussi de l’équipement. J’ai essayé de recréer ce qui me donne confiance en moi quand je suis à la table de billard, curieusement, lorsque je joue et que je vois les billes de la taille d’un ballon de football, c’est le moment où je pourrais jouer avec n’importe quelle queue de billard".
La gamme "Autograph" est bien pensée, et sa configuration est une chance pour ceux qui aspirent à jouer à un haut niveau. Ils feront l’expérience qu’un équipement de haute qualité peut améliorer le jeu.
L’ayant essayée, vous comprendrez la vraie valeur de cette gamme. Simple, d’un bon rapport qualité/prix, mais correspondant à ce que l’on peut attendre de la gamme des produits que Riley et Ronnie ont créé ensemble.
La gamme Autograph rassemble toutes les caractéristiques qui en fait une gamme magnifique, l’idée était de créer des queues de billard accessibles à de nombreux joueurs, à un prix raisonnable, sans avoir à faire sauter la banque.
La gamme "Dédicacée par" fabriquée en Angleterre a été conçue par Ronnie spécialement pour vous. Le meilleur frêne a été sélectionné pour des performances optimales. Travaillée pour un touché et un équilibre parfaits, elle procure une expérience de jeu vraiment originale. De plus, ces queues de billard ont un petit plus : les bois exotiques utilisés pour les collages et les flammes sont assemblés de manière originale et inhabituelle.
Elles procurent donc non seulement une excellente expérience de jeu mais également une beauté naturelle unique.
"Je voulais créer une gamme de queues de billard qui soit un bon produit sur le marché, la jouabilité est toujours ma première préoccupation. Mais avec ces queues de billard, je voulais offrir quelque chose d’un peu spécial. Quand vous jouez dans un club, vous voulez être pris au sérieux, prenez alors avec vous un de ces modèles et vous verrez. Elles sont spécialement pour vous, dédicacées par moi." nous révèle Ronnie.
Cette nouvelle génération de queues a été conçue par les ingénieurs de chez Riley à un moment où la société pensait avoir atteint son plus haut niveau de qualité. Utilisant tous les savoir-faire et la tradition pour lesquels Riley est réputée, la série G2 intègre toutes les dernières technologies et offre un raffinement et la jouabilité inédite.
Le fût de ces queues de billard exceptionnelles est en bois d’ébène collé à la main avec une finition semi ouverte de luxe, la flèche avant est fabriquée à partir d’un bois exotique, le bocote. La série RG2 est fabriquée à partir stratifié L8 et d’un axe en Kamui afin d’améliorer significativement la puissance de la queue de billard et le contrôle de la bille.
Les embouts uniques en acier inoxydable complètent l'ensemble, unique, élégant et offrant des avantages de jeu authentiques. Les queues de billard G2 sont à la pointe de la technologie pour les joueurs les plus exigeants.
Chaque queue Riley G2 est marquée d’un hologramme unique et d’un numéro de série pour apporter la garantie que vous avez bien acheté une queue de billard authentique.
Cinq fois champion du monde, Ronnie O'Sullivan s’est permis de jouer en chaussettes lors des derniers Championnats du Monde de snooker 2015, lors d’un match qualificatif contre Craig Steadman après avoir fait semblant d'être mal à l’aise dans ses chaussures. Ce comportement peut lui valoir une amende importante. Il a justifié ce comportement par le fait d’avoir subi une fracture de la cheville vers la fin de l'année dernière. Il a ensuite emprunté une paire de chaussures au directeur du tournoi Mike Ganley.
La Press Association Sport et la Snooker Association mondiale se penchera sur la question de savoir si ce comportement constitue une violation des règles sur le code vestimentaire des joueurs, ce qui pourrait valoir une forte amende à O'Sullivan.
Ceci s’est produit lors du match qui l’opposait au futur Champion du Monde Stuart Bingham, en quarts de finale. "L'arbitre qui supervise mon jeu avec Stuart Bingham a continué à marcher autour de la table pendant que je jouais", a déclaré O'Sullivan dans son blog Eurosport. Pour Ronnie, "Il n'y a rien de pire qu’un arbitre qui se déplace, ayant pour effet de casser votre rythme." Non content de l’accumulation de comportements jugés très "borderline" il en est arrivé à claquer sa queue de billard lors de son match au second tour contre Matthew Stevens ce qui lui a valu d’écoper d’un avertissement pour avoir fait un geste obscène suite à la frustration d’avoir raté une rouge qui semblait évidente et facile.
Il est formellement interdit de poser quoique ce soit sur la table de jeu pendantt le match. De toute évidence ici la craie peut aider le joueur à mesurer l’alignement des billes et avoir une meilleure visibilité de la position de celles-ci.
Il a ensuite tenté d’argumenter en expliquant que c’était moins grave que s’il l'avait fait pendant que les billes étaient en mouvement. Il a ensuite essayé de justifier ce geste par le comportement de l’arbitre, qui, d’après lui ne connaitrait pas ou mal, les règles. Il n'a pas été pénalisé par l'arbitre Terry Camilleri, après que celui-ci ait été défendu par la World Snooker le considérant comme «l'un de nos meilleurs arbitres". Mais O'Sullivan a ajouté: "J'ai eu quelques discussions avec les arbitres cette année La norme de certains des arbitres est largement en dessous du niveau requis pour ce type de compétition"
Est ce le début de la fin de ce joueur de génie ? Sept fois Champion du Monde, Stephen Hendry estime que cet évènement serait plus triste sans la présence de Ronnie O'Sullivan. Stephen tente d’expliquer que ce comportement de Ronnie est surtout du à un manque de concentration. N’est ce pas une caractéristique des génies que d’avoir en eux un grain de folie ?
Ronnie en a vu d’autres : en 1996, il s’est entraîné, alors qu’il est droitier, à jouer de la main gauche. Lors du premier match dans lequel il a joué ainsi contre Alain Robidoux, ce dernier l’a accusé de lui manquer de respect (accusations abandonnées par la suite) là où on pouvait plutôt crier au génie. Il est vrai que ça doit être vexant de voir l'adversaire jouer aussi bien avec l'une ou l'autre des deux mains. Le spectateur prendra cela pour du génie. L'adversaire pour une insulte ! Dans le même tournoi, il a été reconnu coupable et condamné à une amende pour avoir agressé un média officiel, puis en 2013 il a été averti par l'arbitre pour faire un geste inadéquat au cours de sa demi-finale contre Judd Trump.
Peut être qu’à l’instar de nombreux joueurs, dont Stephen Hendry, les sirènes Chinoises retentissent aux oreilles de Ronnie. Stephen Hendry confirme que "La soif de la Chine pour les sports de Snooker est phénoménal". Et sans doute inversement ! Entre l’envie de rejoindre Stephen dans son record de 7 titres de Champion du Monde et l’envie de briller au pays du soleil levant, le choix est surement Cornélien !
En vieillissant, il est plus difficile d'avoir des héros, mais c'est en quelque sorte nécessaire disait Ernest Hemingway. Il faudrait plus d'une citation de Hemingway, ou tout autre référence littéraire, pour décrire même succinctement la vie et ce que nous a fait vivre Ronnie O'Sullivan véritable héros populaire, un fabuleux champion qui a éclaboussé de son talent toutes les tables de snooker sur lesquelles il a joué depuis qu’il est devenu professionnel en 1992.La nouvelle de la retraite de O'Sullivan, un divorce dont il doit être noté que même sans avoir été confirmée comme définitive, a suscité de vives émotions et des grincements de dents parce que, comme Alex Higgins 'Hurricane' il y a trois décennies, l'homme est considéré comme une telle figure héroïque par tant de personnes, de tous les âges, de tous les milieux, pour sa capacité à créer une forme de magie autour du jeu. Son retrait prématuré sera pleuré par des millions d’individus, même si c'est seulement pour quelques mois. Pour comprendre l’impact d’O’Sullivan, avec tout ce coté presque mystique, il suffit d'étudier les images de ces deux jours de finales d'ouverture du World Tennis Tour à Londres cette semaine. Lors d'un match entre Novak Djokovic et Jo-Wilfried Tsonga, lundi soir, les producteurs de télévision ont estimé qu’il était intéressant de se concentrer sur O'Sullivan, qui regardait le match avec un certain intérêt, déplaçant ainsi l’intérêt du match vers le joueur de snooker. Nous ne savions pas que le lendemain Ronnie O'Sullivan allait annoncer son retrait de la compétition pour le reste de la saison en invoquant des «problèmes personnels». Il était de retour dans les tribunes le mardi pour assister au match de Roger Fédérer. Ce match atteint un niveau d’excellence qui nous rappelle la finale de son quatrième Championnat du Monde contre Ali Carter début mai. Le dilemme auquel fait face le snooker aujourd’hui dans son désir de créer un nouveau modèle, c'est que pendant trop longtemps, ce jeu a été basé sur un modèle économique défectueux élevant le joueur à un niveau aussi élevé que le sport lui même. Que ce soit juste ou non, il reste évident que le problème majeur de O'Sullivan, au point d’en devenir une fêlure, reste son désir d’être considéré comme le plus grand joueur de tous les temps, un statut auquel certains pensent qu’il le mérite, en dépit du fait qu’il possède un déficit de trois titres mondiaux par rapport à son meilleur ennemi Stephen Hendry. Lorsque Barry Hearn, le président de la World Snooker, s’est attaqué à l'élaboration d'un plan pour promouvoir le snooker, il s’est sans doute trop concentré sur les aspects financiers du jeu et les avantages qu’il pouvait en retirer sans prendre assez garde à l’aspect humain tellement cher à des joueurs comme Ronnie ! Ce n'est pas une fanfaronnade. Une illustration de l'effet O'Sullivan sur le snooker peut être mise en évidence en étudiant les chiffres d'audience pour le Championnat du Monde cette année sur Cover It Live, le réseau de plus en plus utilisé par différents médias, permettant aux fans d'interagir les uns avec les autres et de fournir des commentaires sur les événements en direct allant de manifestations sportives à des rassemblements politiques. Un extrait de ce qui a été publié : "Aucun événement n’a été plus important que la couverture par Eurosport des Championnats du monde de snooker qui a mobilisé la première place dans la couverture hebdomadaire TV Live It dans le classement des réseaux sociaux." "Des masses de fans de snooker sont restés les yeux fixés sur leurs ordinateurs, tablettes et appareils mobiles la semaine dernière quand ils ont vu et discuté lors de la couverture en direct des Championnats du Monde par Eurosport. Eurosport a attiré plus de 400.000 spectateurs sur son chat en direct quand Ronnie O'Sullivan à gagné son quatrième titre mondial avec une victoire de 18-11 sur Ali Carter au Crucible Theatre de Sheffield." Ceci illustre de façon évidente la magie opérée lorsque Ronnie est à la table de snooker. Eurosport a interrogé 406.208 visiteurs, la grande majorité intéressé par le fait de savoir si le jeu d’O’Sullivan, tiendrait les 17 jours. Non seulement il a tenu le coup, mais il a simplement tout ravagé sur son passage, avec une facilité déconcertante qui en devenait presque insultante pour ses adversaires. Aujourd’hui il prend la décision de prendre sa retraite au sommet de son art. En privé, Barry Hearn va sûrement se lamenter de ne plus avoir O'Sullivan dans ses compétitions, même si publiquement il n’en laissera rien paraître. O'Sullivan a remplacé Alex Higgins comme le "champion du peuple" quand il a pris le record de Hendry en gagnant le championnat britannique à l'âge de 17 ans en 1993. Il était alors apparu dans plusieurs journaux pour annoncer que son père était en prison pour meurtre. Qui sait quel effet l'absence d'une figure paternelle a eu sur la formation de la personnalité de Ronnie O'Sullivan? Si O'Sullivan a souffert de dépression, il est probablement préférable qu'il prenne du bon temps loin du sport. Le cerveau est un instrument surprenant.
Souhaitons à Ronnie O'Sullivan bonne chance dans sa bataille contre tous les démons qui le tourmentent. Qu’on le veuille ou non, il restera à jamais comme une légende du snooker.
O’Sullivan: le champion n’a plus besoin du snooker, même si le snooker a encore vraiment, vraiment besoin de lui.
Pour cette année, Ronnie a de quoi être heureux : il vient de triompher pour la quatrième fois au championnat du monde, et va recevoir le titre de "joueur de l’année". De quoi bien terminer cette saison, qui avait commencé avec la victoire Premiere League, et les German Masters, en 2011/2012.Au rayon des remises de prix : La première pour le jeune Belge de 17 ans Luca Brecel, c’est le titre de "meilleure recrue" qui vient de lui être décerné. La victoire de Stuart Bingham contre Mark Williams à la finale de l’open Australien à été élu meilleure performance de l’année, et le moment le plus "inoubliable" décerné à Stephen Hendry, pour son 147 en championnat du monde, juste avant d'annoncer son retrait définitif du circuit officiel. Revenons à Ronnie O'Sullivan pour qui cette nouvelle victoire aux championnats du monde devait être quelque chose à célébrer… ou pas ! Une victoire 18-11 contre Ali Carter a entraîné énormément de joie chez Ronnie, joie immédiatement annulée par l’annonce de son retrait, en conférence post-match. Il existe une forte probabilité pour que Ronnie O'Sullivan arrête le snooker, comme vient de le faire Stephen Hendry. Bien évidemment, ce n'est pas la première fois que Ronnie nous fait une telle annonce, mais il semble que cette fois-ci cette annonce soit à prendre au sérieux. La veille de la finale il a annoncé qu'il se retirait. Pour revenir ensuite sur cette décision, et annoncer qu'il allait prendre un peu de recul, pendant 6 mois, le temps de faire le point, de profiter de sa famille, de réfléchir.
Un autre point le fait beaucoup réfléchir : Barry Hearn, le patron mondial du snooker a modifié profondément le fonctionnement des compétitions de façon à le rendre sans doute plus attractif : mais ces changement obligent les joueurs à participer à beaucoup plus de compétitions, ce qui leur laisse beaucoup moins de temps pour s'entraîner d'une part et peu de temps libre d'autre part. Sa vision d'un monde nouveau pour le snooker, avec de nombreux tournois en plus n’est pas du goût d’O'Sullivan…. Hearn veut du changement, Ronnie n'en veut pas, et à moins d'un miracle il y a peu de chance que ces deux hommes puissent s'entendre. Hearn voudrait que les joueurs jouent davantage, augmentant ainsi leurs cotes et leurs revenus : ses revenus étant en quelque sorte indexés sur ceux des joueurs, il est quelquefois permis de douter de son objectivité ! Il a sûrement raison quand il sermonne Mark Allen après l’explosion médiatique de la "triche chinoise", et comment en disant que "le moment est idéal pour être un joueur de snooker, pas pour être un idiot". Peu importent les trucs et astuces développés, peu importe le nombre de joueurs n’ayant jamais eu grand-chose à dire qui font soudainement parler d’eux après des phrases controversées, ce sont des stars comme O’Sullivan qui font du snooker un grand sport.
Il n'est pas certain que le snooker puisse se permette le luxe de perdre deux génies du snooker en même temps !