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1-5 sur 9
Que Ronnie revienne n'est pas surprenant : il part, revient, repart ... On est habitués !Mais Stephen a quitté la compétition il y a 4 ans, (lors d'adieu émouvant) et tous pensaient, qu'en dehors de participer au Snooker Legends, on ne le reverrait plus en compétition officielle. Il reviendrait donc ? Ou, quand, comment ?On vous raconte tout ci-dessous ...
Masters snooker tournament.
Ronnie O'Sullivan, 41 ans, 13e mondial, a remporté pour la septième fois de sa carrière, le Masters à Alexandra Palace de Londres le 22 Janvier 2017, avec une victoire de 10-7 sur son compatriote Joe Perry, 9e mondial, 42 ans, qui disputait la première grande finale de sa carrière. Ronnie détrône au nombre de victoires Stephen Hendry.
Stephen Hendry, avec six victoires, était le co-détenteur du nombre de victoires aux Masters (compétition comptant pour ce que les Anglais appellent les "3 majeurs") qu’il a remporté de 1989 à 1993 et en 1996. Ronnie O’Sullivan l’a emporté lui en 1995, 2005, 2007, 2009, 2014, 2016 et, donc, 2017. Il disputait sa 12e finale dans ce Masters et empoche une prime dédiée au vainqueur d’environ 230.000 euros. Les deux légendes se sont peu croisées lors de cette compétition : la dernière victoire de Hendry date de 1996 (gagnée 10-5 contre Ronnie O'Sullivan !).
Cette compétition emblématique des Masters a été nommée ainsi en l’honneur de Paul Hunter (dont le nom est d’ailleurs gravé sur la coupe) qui l’avait gagnée trois fois avant de disparaître tragiquement à l’âge de 27 ans, victime d’un cancer.
Le Master est le second plus grand évènement dans le monde du Snooker, après les Championnats du Monde, malgré qu’il ne rapporte pas de points (car il s’agit d’un tournoi sur invitation, réservé aux 16 meilleurs joueurs du Monde) mais est le mieux doté (200 000 £ pour le vainqueur). Les meilleurs joueurs du monde ont tous gagné au moins une fois cette compétition créée en 1975.
Le parcours de Perry, dans ce qui se trouve être le plus grand match de sa carrière, 26 ans après qu'il soit devenu professionnel en 1991, lui qui n’avait jamais atteint les ½ finales de cette compétition a été semé d’embûche : Stuart Bingham, Ding Junhui et Barry Hawkins (n° 12 mondial) en demi-finale. Ce dernier adversaire a été particulièrement coriace tellement sa soif de revanche était absolue : il a perdu la finale l’an dernier face à Ronnie sur le score de 10-1 : humiliation qu’il espérait faire oublier cette année. Mené 5-2, (avec une bille snookée on l’a vu prêt à se diriger vers Hawkins, assumant sa défaite et lui souhaitant bonne chance pour la finale), Perry a effectué une fabuleuse remontée pour conclure à 6-5.Le parcours de Ronnie a été sans doute plus facile : Liang Wenbo, Neil Robertson et Marco Fu.
La finale a été assez surprenante : Ronnie qui n'a pas perdu face à son adversaire depuis 2008 (Perry n’a battu O’Sullivan que 2 fois en 15 rencontres), a eu beaucoup de mal à trouver son rythme ce qui a permis à Perry de mener 3-1 à la "mid-session interval". Peut-être le fait d’avoir joué avec un embout neuf, changé lors de la demi-finale contre Marco Fu : on sait que pour un joueur de snooker il faut plusieurs heures de jeu avant de "maîtriser" un nouvel embout.Un break de 115 a permis à Perry de mener 4-1. Une faute sur une bille noire a relancé la machine O’Sullivan qui a gagné les 3 manches suivantes pour égaliser à 4-4 avant la session du soir.
La première session du soir a été dans la lignée de ce que Ronnie avait montré en fin d'après-midi : Perry a totalement craqué et Ronnie s’est détaché pour mener 8-4 à la pause, soit 7 manches de suite pour le quintuple Champion du Monde. Il est probable que, mené 5-4, Perry a alors compris que le match lui échappait non parce que Ronnie jouait bien, mais parce que lui-même jouait moins bien : Ronnie a effectivement gagné les 4 manches avec des breaks inférieurs à 50 ! Il l’a reconnu à la fin du match, estimant avoir perdu pied à 4-1 pour ne refaire surface que lorsqu’il a été mené 8-4 !La suite a été une formalité malgré deux magnifiques breaks de Perry lui permettant de revenir à 8-6, Ronnie a repris le contrôle pour gagner 10-7.
Dans ses commentaires Ronnie (souvent excessif) estime avoir gagné sa plus belle victoire, en ayant beaucoup de chance et en volant ce trophée !
La suite pour Ronnie ? Il rêve sans doute d’égaler Stephen Hendry au nombre de victoires aux Championnats du Monde (7 contre 5). A défaut l’égaler ou le dépasser au nombre de titres majeurs : (18 – 17 : Stephen Hendry (7 World, 5 UK et 6 Masters) et Ronnie (5 World, 5 UK et 7 Masters).
Il est trop tard pour le UK cette année. L’objectif est donc le Championnat du Monde dans 2 mois ½. Ronnie n’aime pas cette compétition qu’il estime durer trop longtemps (2 semaines).
Une victoire lui permettrait d’égaler le nombre de titre majeur, mais Ronnie sait que le plus beau reste le Championnat du Monde : égaler Stephen est peu probable, le dépasser est impossible !
Championnats du Monde seniors.
Jason Francis, l’homme qui est derrière le très célèbre "Snooker Legends Exhibition Tour", a donné, très récemment les détails sur le nouveau Championnat du Monde Seniors.
La compétition se tiendra du 21 au 25 Mars au Baths Hall à Scunthorpe et sera ouverte à tous les joueurs âgés de plus de 40 ans et non engagés dans le "Main Tour" (tournois officiels comptant pour le classement mondial).
Le tournoi débutera avec quatre épreuves qualificatives qui auront lieu en février et en mars (17-19 Fev au Crucible Sports and Social Club, Newbury, 22-25 Fev au Northern Snooker centre Leeds, 3-5 Mars au Ballroom Nuremberg et 10-12 Mars au D’Arcy McGees, Dublin). La finale se déroulera au Scunthorpe Baths Hall du 21 au 25 mars 2017.
Les 8 joueurs qualifiés rejoindront huit joueurs sélectionnés sur la base d'un critère de qualification qui classe les joueurs éligibles en fonction du nombre de titres mondiaux, nombre de "triple couronnes" (Champion du Monde, Champion d’Angleterre ou UK et le Master) et d'autres tournois professionnels remportés au cours de leur carrière.
Au classement des trois titres majeurs, Stephen est en tête avec 18 trophées (6 Masters, 7 titres mondiaux et 5 UK) devant Ronnie avec 17 trophées (5 titres de champion du monde, 7 Master et 5 UK). La légende Stephen Hendry, 48 ans, 7 fois Champion du Monde de Snooker a confirmé sa participation tout comme de grands noms de la discipline : Cliff Thorburn, Dennis Taylor, Joe Johnson, Willie Thorne, Tony Knowles, Patsy Fagan et John Parrott.
Le vainqueur de la compétition recevra 10 000 £ ainsi qu’une invitation à participer aux éliminatoires du Championnat du Monde professionnel.
Lors de la compétition principale, 1000 billets seront réservés pour des enfants d'âge scolaire, des groupes de personnes handicapées ou encore des personnes de maisons de soin situées dans la région.
Une tentative avait été faite il y a quelques années : elle avait tourné à la farce quand Mark Williams ou Mark Davis ont ravis le titre (la nouvelle version va interdire aux compétiteurs engagés dans les tournois officiels de participer).Jason Francis a déjà prouvé sa capacité à faire de superbes spectacles avec, entre autres, le "Snooker Legends" permettant aux nostalgiques de revoir les joueurs qui ont fait rêver tout passionné de Snooker !
Pour Stephen Hendry il ne s’agit pas de revenir dans le circuit de la compétition officielle, trop contraignante (et que pourrait-il prouver avec ses 7 titres mondiaux, qui ne seront probablement jamais battus, ni même égalés !). Il s’agit, pour lui, de retrouver les sensations de la compétition, du public mais aussi du plaisir de jouer sous pression !
Il est de coutume, au moment de partir pour des vacances sans doute bien méritées, de faire un point sur ce qui s'est passé d'important au cours de la saison qui se termine.Il n'est pas question évidemment de reprendre tout telement cette année a été riche en évènement de toutes sortes.Nous allons reprende uniquement les 3 moments qui, à notre avis, sont les implus improtants.
C. Lambert, vice Champion du Monde.
Du 2 au 7 Février 2016 se sont déroulés à Bradford en Angleterre (au Bradford hôtel) les traditionnels Championnats du Monde I.P.A. de Pool Anglais, dans toutes les catégories (simple hommes et femmes, double hommes et femmes). L’occasion pour les meilleurs joueurs du monde de se confronter afin de désigner le meilleur d’entre eux. La France était bien évidemment représentée par Christophe Lambert, N° 20 mondial. Jouant de malchance et victime d’un très mauvais tirage au sort, Christophe s’est arrêté en ¼ finale du simple messieurs, s’inclinant face au joueur numéro un mondial actuel Clint I’Anson.Il a alors pu se concentrer sur le double avec son co-équipier Roger Dumortier. Réalisant un parcours sans faute, la paire Française s’est retrouvée en finale de ces Championnats du Monde, face à deux redoutables Anglais, dont Gareth Hibbott, Champion du Monde en individuel. Le match se joue au meilleur des 12 manches, avec l’épreuve tant redoutée de la "mort subite" au cas où les 2 équipes se retrouvent à 6-6, épreuve dont les Anglais disent "It's a brutal short race and always exciting".Après un départ fulgurant la paire Française s’est vite retrouvée avec une confortable avance à 6-4, à quelques points seulement du titre mondial. Est-ce la fameuse peur de gagner ? Toujours est-il que les joueurs de la perfide Albion ont gagné les deux manches suivantes, amenant les deux équipes à égalité 6-6, la victoire se jouant alors à l'épreuve de la "mort subite" : à tour de rôle chaque joueur pose la bille noire sur son spot d’origine avec pour objectif de l’empocher directement. A ce moment, si les deux équipes ont, sur le papier, la même probaLa mort subitebilité de gagner, on sait que mentalement l'équipe qui menait et s'est fait remonter, part mentalement avec un important handicap : ils doivent se reconcentrer après avoir touché la coupe du bout des doigts, alors que leur adversaire, revenant de très loin, n'a rien à perdre et se trouve dans une dynamique très positive. La dernière manche est très serrée, aucune faute jusqu’à 8-8. Christophe rate alors l’empochage de la bille noire : le bras du joueur Anglais ne tremble pas : la paire Française est vice-Championne du Monde, les Anglais Gareth Hibbot et Dean Shields devenant Champion du Monde de double.Un immense Big Up pour Christophe : aucun Français ne s’est jamais hissé à ce niveau : après avoir remporté le British Professional Championship en 2014, il a touché le Graal mondial du bout des doigts cette année : gageons que l’an prochain sera l’année du sacre ultime !
Mark Selby Champion du monde de Snooker.
Ce championnat du Monde nous a réservé de nombreuses surprises. En quart de finale trois joueurs ne faisaient pas partie du top 16. Seul le numéro un mondial, Mark Selby, a su résister : outre Mark Selby, la demi-finale comprenait pour la première fois deux joueurs issus des qualifications : Ding JunHui (n° 17) et Alan Mac Manus (n° 29) et Marco Fu (n° 14). L’élagage a été exceptionnel ! C'est également la première fois que deux joueurs asiatiques se retrouvent en demi-finale. On est également loin des records de précocité de Stephen Hendry : Marco a 38 ans et Mc Manus 45 ans, le joueur le plus âgé à atteindre une demi-finale depuis Ray Reardon en 1985 ! Mieux vaut tard que jamais !!! La finale, évènement national en Angleterre se joue en 35 Frames, réparties sur 4 sessions en deux jours : dimanche et lundi, celui-ci étant férié. Finale logique sur l'ensemble du Championnat. Mark Selby fait honneur à son rang de n° 1 mondial tandis que Ding JunHui est récompensé de sa régularité.Après un démarrage fulgurant qui a vu Mark Selby mener 6-2 à l'issue de la première session, le jeu s'est équilibré. Mark Selby a su remonter son niveau de jeu quand il le fallait. La logique a été respectée : le numéro 1 mondial devient Champion du Monde pour la seconde fois sur le même score : 18-14.
Ronnie O'Sullivan OBE.
Le troisième évènement marquant est évidemment Ronnie élevé au rang de OBE (Officers of the Order of the British Empire) il y a quelques mois, pour services rendus au sport.
Ronnie O'Sullivan a du prendre un coup sur la tête en apprenant que son nom figurait sur la liste du Nouvel An, lui qui avait dit, il y a quelques années que "ce serait "une honte" pour lui de recevoir cet honneur."
Bien évidemment cette nomination a fait couler beaucoup d'encre et grincer beaucoup de dents outre Manche. En effet cette distinction est décernée à différentes personnalités en fonction de leur mérite. Lorsqu'il s'agit de sportifs on juge surtout le fair play et la capacité du récipiendaire à montrer l'exemple.
Si Ronnie est forcément un génie du Snooker, avec le nombre de titres et de records qu'il détient, il n'est pas forcément un parangon de bonne conduite : amendes pour une agression, gestes obscènes, problème de boisson, de drogue, dépression etc. Cette relation très compliquée d'amour-haine avec son sport nous a donné de grands moments dans l'histoire du Snooker : critiques des arbitres, refus de finir un mattch car la prime est trop sfaible, non respect du dress code du snooker, non respect des règles de jeu etc.
Son ainé Steve Davis est également OBE et le mérite amplement. Son principal rival, 7 fois Champion du Monde, et pour lequel on ne déplore aucune frasque dans les journaux à scandale ni devant la table de Snooker, Stephen Hendry, n'est que MBE !
Pas certain que l'exemple soit du bon coté !
Ronnie est une véritable montagne russe, avec des hauts et des bas. Les hauts sont très hauts pour le plus grand plaisir des fans. Les bas sont très bas, trop bas.La question se pose alors de savoir si Ronnie, malgré toute la reconnaissance et l'admiration qu'il suscite auprès de ses fans, peut représenter l'objectif à atteindre pour tout joueur de snooker ?
Ronnie 2013.
Déjà en 2013 lors des Championnats du Monde, qu’il avait d’ailleurs remporté contre Barry Hawkins par 18-12 en finale il nous avait gratifié de quelques surprises, évitant par exemple d’aller signer les autographes à ses jeunes supporters : "Où est Ronnie?" se demandaient les enfants à l’entrée de la salle de presse après sa victoire au second tour de ces Championnats du Monde de Snooker. Alors que répondre à ces jeunes supporters ? Difficile de leur dire que leur héros est dans la salle de presse, disant aux journalistes qu’il n’a pas envie de participer à ces Championnats du Monde, qu’il le fait parce qu’il a signé un contrat avec son sponsor, qu’il est là pour l’argent qui lui permettra de payer les études de ses enfants (avec 250 000£, il peut voir venir), qu’il est extrêmement fatigué après le second tour, et qu’il sortira par une porte dérobée pour éviter la foule et les autographes !
"Je suis un génie" : avait twitté Ronnie suite à cette victoire à ces derniers Championnats du monde de Snooker. "Je suis un docteur en Snooker et je suis un génie". Ca nous fait penser à un certain footballeur, arrivé comme un roi, parti comme une légende !
Depuis Ronnie a plusieurs fois fait dans le grandiose, disant que le snooker manquait de piquant, souffrait d’une crise de personnalité et avait besoin de personnalité comme Tiger Woods l’a été en golf ou Cantona au football. Ces deux exemples sont d’ailleurs surprenants : Cantona comme Woods, génies dans leur discipline, ne sont pas véritablement des parangons pour leur sport !
"Le snooker a besoin de stars comme moi", avait dit modestement Ronnie O’ Sullivan après avoir remporté son cinquième titre mondial. "Chaque sport a besoin d’une étoile, et lorsque celle-ci disparaît, le sport perd de son intérêt. "Le snooker sans Ronnie, c’est comme une pizza sans sauce piquante" avait-il ajouté. "Si je partais, que deviendrait le snooker avec des joueurs "normaux" comme Hawkins battu en finale. Certains joueurs essaient de m’imiter, mais ce n'est pas naturel. Je suis un peu limite par moments, mais c'est vraiment moi. Je suis comme ça et je fais ça de façon naturelle. ". Toujours plein de modestie il avait poursuivi en disant que "À certains égards, je pense que c'est ce que les gens veulent de moi : me voir jouer, quel que soit le résultat. Je suppose que pendant ces 10 dernières années, j'ai été le joueur préféré des supporters, ce qui ne rend pas les choses plus faciles, mais qui est très motivant.". Ces dires avaient alors attiré les commentaires dépités de la plupart des observateurs avertis.
La légende Steve Davis, 6 fois champion du monde, qui sait mesurer ses commentaires, avait alors estimé que O’ Sullivan avait été "irrespectueux" dans ces annonces.
Ronnie depuis 2013.
Sur les trois dernières saisons on a assisté au meilleur et au pire.
Le meilleur c’est Ronnie qui décide, juste après son titre de ne plus revenir au Crucible, car pour lui le snooker n’est qu’un jeu. Il y reviendra quand même l’année suivante et sera éliminé en finale par Mark Selby.
Ce sont aussi ses victoires aux UK Championship et au Welsh Open en 2014, aux Masters en 2014 et en 2016 (10-1 en finale contre Barry Hawkins, égalant le record de S. Hendry). C’est aussi sa collection de records : en 2015 il égale le nombre de centuries détenu par S. Hendry (776) durant les Championnats du Monde (où il sera éliminé au second tour par le futur vainqueur, Stuart Bingham).
Ce sont également ses magnifiques victoires lors des "Snooker Legends", émaillées de maximum break comme s’il en pleuvait.
C’est aussi le nombre fabuleux de records qu’il détient dont celui du nombre de 147 break en compétition (13 contre 11 pour S. Hendry).
C’est bien évidemment Ronnie élevé au rang de OBE (Officers of the Order of the British Empire) il y a quelques mois, pour services rendus au sport.
Malheureusement la liste du "pire" est infiniment plus longue !
Est-ce vraiment amusant de placer sa queue de billard entre ses jambes, d’une façon vulgaire et provocante, en demie finale d’un championnat du monde, ce qui lui a valu un avertissement de la part de l’arbitre Michaela Tabb.
Où est le fair-play dans le fait de déclarer forfait face à S. Hendry en quart de finale du Championnat du Royaume-Uni après 4 manches, énervé par le fait d’avoir raté une bille rouge assez facile ? (amende de 20 000£ et 900 points retirés au classement mondial).
Est-ce digne d’un grand joueur de refuser la conférence de presse d'après-match, après un match contre Alister Carter sur un score de 6-1, réitéré cette année au Crucible après son premier match ?
Peut-on admirer le joueur qui, après avoir perdu un match contre Marco Fu, fait des remarques obscènes lors de la conférence de presse d'après-match, invitant un membre de la presse à lui faire une fellation, se moquant du porte-parole de la World Association et plaisantant sur la taille de son pénis, avant de simuler un acte sexuel au micro ? (retrait de 700 points de classement et des 2 750 £ qu'il a remportés lors de cet open, plus une amende de 1000 £.)
En Janvier 2014, il écope de plusieurs amendes pour avoir posté des messages sur son compte Tweeter : allégations de matches truqués, suggestion qu'il avait utilisé des drogues améliorant la performance, commentaires "abusifs, insultants et irrespectueux" envers l’arbitre Jan Verhaas lorsque ce dernier lui demanda de rentrer sa chemise dans son pantalon (Ronnie avait alors déclaré qu'il ne se sentait pas bien ce jour-là et que le lieu était trop chaud).
Lors des Championnats du Monde de snooker 2015, s’est permis de jouer en chaussettes, lors d’un match qualificatif contre Craig Steadman après avoir fait semblant d'être mal à l’aise dans ses chaussures. Il a justifié ce comportement par le fait d’avoir subi une fracture de la cheville vers la fin de l'année précédente. Il a ensuite emprunté une paire de chaussures au directeur du tournoi Mike Ganley.
Lors d’un autre match de ce Championnat du Monde, Ronnie a critiqué le niveau de l’arbitrage : lors du match qui l’opposait au futur Champion du Monde Stuart Bingham, "Il n'y a rien de pire qu’un arbitre qui se déplace, ayant pour effet de casser votre rythme.". Après plusieurs comportements jugés très limites il en est arrivé à claquer sa queue de billard sur le snooker lors de son match au second tour contre Matthew Stevens.
Lors de ce fameux match contre Bingham il s’est même permis de poser la craie sur le snooker, ce qui est formellement interdit (la craie peut aider le joueur à mesurer l’alignement des billes et avoir une meilleure visibilité de la position de celles-ci). Il a évidemment tenté de se justifier en disant que c’était moins grave que s’il l'avait fait pendant que les billes étaient en mouvement). Et comme ça ne suffisait pas, il s’en est pris à l’arbitre qui, d’après lui ne connaitrait pas ou mal, les règles.
Que dire enfin de Ronnie ne souhaitant pas terminer un 147 (il restait seulement la noire à rentrer !) car la dotation était trop faible (10 000 £) : où est le respect du jeu, de l’adversaire, mais surtout du public qui a payé très cher sa place ?
Est-ce le début de la fin de ce joueur de génie ?
Sept fois Champion du Monde, Stephen Hendry estime, à juste titre, que le snooker serait plus triste sans la présence de Ronnie O'Sullivan. Stephen tente d’expliquer que ce comportement de Ronnie est surtout dû à un manque de concentration.
Le problème pour lui est qu’il semble avoir des difficultés à se concentrer sur la durée. Ronnie en est conscient à un point tel qu’il se bat depuis plusieurs années pour que la durée des Championnats du Monde soit raccourcie à une semaine : On a effectivement vu à diverses reprises que sur une semaine Ronnie est presque imbattable, ses résultats le confirment encore cette année. Il a également, lors de ces Championnats du Monde, une énorme pression : personnelle d’abord, car il donnerait tous ses titres et ses victoires pour égaler le seul record qui compte : les 7 titres de Champion du Monde de Hendry. Au niveau de ses fans ensuite car son capital sympathie est tel qu’il est difficile de concevoir que Ronnie puisse perdre, ce qui lui met une pression énorme, presque insupportable.
Il se plaint également du nombre de tournois trop élevés dans le circuit officiel : Il faut noter que Ronnie est devenu Champion du Monde en 2013, après une année pendant laquelle il n’avait participé qu’à de rares compétitions, conservant toute son énergie pour ce moment crucial.
Mais on ne peut pas changer les règles : le mondial se joue avec 32 joueurs sur deux tables et ne peut durer moins de 15 jours. Ce problème de constance de Ronnie est très visible en regardant seulement les titres de Champions du Monde : Stephen Hendry a gagné 5 de ses 7 titres lors de 5 années consécutives, quand Ronnie n’a jamais pu enchaîner plus de deux titres consécutifs : CQFD.
N’est-ce pas une caractéristique des génies que d’avoir en eux un grain de folie ? Ronnie est certainement génial, le joueur le plus rapide de tous les temps (147 en 5 minutes 20 secondes !), avec un excellent sens du replacement de la bille, le seul joueur au monde à être réellement ambidextre et capable, alors qu’il est droitier, de faire un century de la main gauche, détenant ou partageant avec S. Hendry nombre de titres ou de records. Mais quid de l’individu, du comportement non pas de l’homme en dehors du billard (qui ne regarde que lui) mais de son comportement devant la table ?
Oui Ronnie, chaque sport a besoin de génie, c’est incontestable. Mais il convient aussi que ce génie soit admirable, au sens étymologique du terme (qui puisse être admiré), et pas seulement un individu qui, parce qu’il a un don exceptionnel, peut se permettre de faire tout et n’importe quoi : le respect est à ce prix.
Dans la catégorie des joueurs "admirables" le snooker en compte deux incontestables : Steve Davis et Stephen Hendry. Admirables car détenteur respectivement de 6 et 7 titres mondiaux. Admirables car le premier a ouvert une ère nouvelle au snooker dans les années 80, le second parce qu’il a dominé de la tête et des épaules tous ses adversaires dans les années 90. Admirables car ce sont des exemples dans lesquels tout joueur peut se reconnaître et suivre le chemin : peut-on, en décortiquant ces deux longues carrières, trouver un seul écart du type de ceux auxquels nous a habitué ?
La liste de ses frasques est longue et le but n’est pas ici d’en faire une liste exhaustive. Ronnie est Mc Enroe ou Cantona. Hendry et Davis sont Fédérer. Choisis ton idole !
Les artisans anglais sont renommés dans le monde entier pour leur compétence, leur attention minutieuse aux détails et la qualité de ce qu’ils produisent. On retrouve tout cela dans la gamme de luxe Riley "Fabriqué en Angleterre". Créée avec la complicité de Ronnie O’Sullivan, sans doute le joueur le plus doué qui soit dans le maniement de la queue de billard, cette gamme est réservée aux joueurs les plus exigeants, à ceux qui sont capables d’apprécier la beauté naturelle des bois exotiques soigneusement sélectionnés et superbement travaillés à la main. Chaque queue de billard de la gamme est spéciale et unique, les variations naturelles dans le grain des bois et les couleurs font qu’il n’y pas deux queues de billard identiques. Elles sont fabriquées spécialement pour vous, vous qui recherchez l’excellence.
Les artisans anglais sont renommés dans le monde entier pour leur compétence, leur attention minutieuse aux détails et la qualité de ce qu’ils produisent. On retrouve tout cela dans la gamme de luxe Riley "Fabriqué en Angleterre".
"Je joue toujours avec la même queue de billard, comme vous le savez probablement, nous professionnels nous n’aimons pas varier ou changer nos embouts et queues de billard très souvent. Ma gamme "Created by series" est pour moi un moyen de créer de superbes queues de billard et, à certains égards, il s’agit d’une recréation de quelques-unes des grandes queues de billard que j’ai appréciées et avec lesquelles j’ai joué au fil des ans. "Je les aime toutes, probablement pour des raisons différentes". Dixit Ronnie.
"Ce n’est pas le cas de tout le monde, car je réalise que j’ai une vision unique du jeu et aussi de l’équipement. J’ai essayé de recréer ce qui me donne confiance en moi quand je suis à la table de billard, curieusement, lorsque je joue et que je vois les billes de la taille d’un ballon de football, c’est le moment où je pourrais jouer avec n’importe quelle queue de billard".
La gamme "Autograph" est bien pensée, et sa configuration est une chance pour ceux qui aspirent à jouer à un haut niveau. Ils feront l’expérience qu’un équipement de haute qualité peut améliorer le jeu.
L’ayant essayée, vous comprendrez la vraie valeur de cette gamme. Simple, d’un bon rapport qualité/prix, mais correspondant à ce que l’on peut attendre de la gamme des produits que Riley et Ronnie ont créé ensemble.
La gamme Autograph rassemble toutes les caractéristiques qui en fait une gamme magnifique, l’idée était de créer des queues de billard accessibles à de nombreux joueurs, à un prix raisonnable, sans avoir à faire sauter la banque.
La gamme "Dédicacée par" fabriquée en Angleterre a été conçue par Ronnie spécialement pour vous. Le meilleur frêne a été sélectionné pour des performances optimales. Travaillée pour un touché et un équilibre parfaits, elle procure une expérience de jeu vraiment originale. De plus, ces queues de billard ont un petit plus : les bois exotiques utilisés pour les collages et les flammes sont assemblés de manière originale et inhabituelle.
Elles procurent donc non seulement une excellente expérience de jeu mais également une beauté naturelle unique.
"Je voulais créer une gamme de queues de billard qui soit un bon produit sur le marché, la jouabilité est toujours ma première préoccupation. Mais avec ces queues de billard, je voulais offrir quelque chose d’un peu spécial. Quand vous jouez dans un club, vous voulez être pris au sérieux, prenez alors avec vous un de ces modèles et vous verrez. Elles sont spécialement pour vous, dédicacées par moi." nous révèle Ronnie.
Cette nouvelle génération de queues a été conçue par les ingénieurs de chez Riley à un moment où la société pensait avoir atteint son plus haut niveau de qualité. Utilisant tous les savoir-faire et la tradition pour lesquels Riley est réputée, la série G2 intègre toutes les dernières technologies et offre un raffinement et la jouabilité inédite.
Le fût de ces queues de billard exceptionnelles est en bois d’ébène collé à la main avec une finition semi ouverte de luxe, la flèche avant est fabriquée à partir d’un bois exotique, le bocote. La série RG2 est fabriquée à partir stratifié L8 et d’un axe en Kamui afin d’améliorer significativement la puissance de la queue de billard et le contrôle de la bille.
Les embouts uniques en acier inoxydable complètent l'ensemble, unique, élégant et offrant des avantages de jeu authentiques. Les queues de billard G2 sont à la pointe de la technologie pour les joueurs les plus exigeants.
Chaque queue Riley G2 est marquée d’un hologramme unique et d’un numéro de série pour apporter la garantie que vous avez bien acheté une queue de billard authentique.
Cinq fois champion du monde, Ronnie O'Sullivan s’est permis de jouer en chaussettes lors des derniers Championnats du Monde de snooker 2015, lors d’un match qualificatif contre Craig Steadman après avoir fait semblant d'être mal à l’aise dans ses chaussures. Ce comportement peut lui valoir une amende importante. Il a justifié ce comportement par le fait d’avoir subi une fracture de la cheville vers la fin de l'année dernière. Il a ensuite emprunté une paire de chaussures au directeur du tournoi Mike Ganley.
La Press Association Sport et la Snooker Association mondiale se penchera sur la question de savoir si ce comportement constitue une violation des règles sur le code vestimentaire des joueurs, ce qui pourrait valoir une forte amende à O'Sullivan.
Ceci s’est produit lors du match qui l’opposait au futur Champion du Monde Stuart Bingham, en quarts de finale. "L'arbitre qui supervise mon jeu avec Stuart Bingham a continué à marcher autour de la table pendant que je jouais", a déclaré O'Sullivan dans son blog Eurosport. Pour Ronnie, "Il n'y a rien de pire qu’un arbitre qui se déplace, ayant pour effet de casser votre rythme." Non content de l’accumulation de comportements jugés très "borderline" il en est arrivé à claquer sa queue de billard lors de son match au second tour contre Matthew Stevens ce qui lui a valu d’écoper d’un avertissement pour avoir fait un geste obscène suite à la frustration d’avoir raté une rouge qui semblait évidente et facile.
Il est formellement interdit de poser quoique ce soit sur la table de jeu pendantt le match. De toute évidence ici la craie peut aider le joueur à mesurer l’alignement des billes et avoir une meilleure visibilité de la position de celles-ci.
Il a ensuite tenté d’argumenter en expliquant que c’était moins grave que s’il l'avait fait pendant que les billes étaient en mouvement. Il a ensuite essayé de justifier ce geste par le comportement de l’arbitre, qui, d’après lui ne connaitrait pas ou mal, les règles. Il n'a pas été pénalisé par l'arbitre Terry Camilleri, après que celui-ci ait été défendu par la World Snooker le considérant comme «l'un de nos meilleurs arbitres". Mais O'Sullivan a ajouté: "J'ai eu quelques discussions avec les arbitres cette année La norme de certains des arbitres est largement en dessous du niveau requis pour ce type de compétition"
Est ce le début de la fin de ce joueur de génie ? Sept fois Champion du Monde, Stephen Hendry estime que cet évènement serait plus triste sans la présence de Ronnie O'Sullivan. Stephen tente d’expliquer que ce comportement de Ronnie est surtout du à un manque de concentration. N’est ce pas une caractéristique des génies que d’avoir en eux un grain de folie ?
Ronnie en a vu d’autres : en 1996, il s’est entraîné, alors qu’il est droitier, à jouer de la main gauche. Lors du premier match dans lequel il a joué ainsi contre Alain Robidoux, ce dernier l’a accusé de lui manquer de respect (accusations abandonnées par la suite) là où on pouvait plutôt crier au génie. Il est vrai que ça doit être vexant de voir l'adversaire jouer aussi bien avec l'une ou l'autre des deux mains. Le spectateur prendra cela pour du génie. L'adversaire pour une insulte ! Dans le même tournoi, il a été reconnu coupable et condamné à une amende pour avoir agressé un média officiel, puis en 2013 il a été averti par l'arbitre pour faire un geste inadéquat au cours de sa demi-finale contre Judd Trump.
Peut être qu’à l’instar de nombreux joueurs, dont Stephen Hendry, les sirènes Chinoises retentissent aux oreilles de Ronnie. Stephen Hendry confirme que "La soif de la Chine pour les sports de Snooker est phénoménal". Et sans doute inversement ! Entre l’envie de rejoindre Stephen dans son record de 7 titres de Champion du Monde et l’envie de briller au pays du soleil levant, le choix est surement Cornélien !