Supreme.fr vous présente le champion de snooker Ronnie O’Sullivan
Ronnie O’Sullivan, le snooker dans la peau.
Il reste sur une relative contre-performance lors du dernier Championnat de snooker en Chine durant lequel il a perdu en quart de finale par 5 frames à 4, après avoir mené 4-1, contre le jeune belge, et futur vainqueur de l’épreuve Luca Brecel, mais Ronnie O’Sullivan n’en demeure pas moins l’une des figures incontournables dans le monde du snooker. Tous les passionnés connaissent celui que l’on surnomme The Rocket (‘la fusée’) pour son jeu rapide et instinctif. Mais aussi parce qu’il a la particularité d’être ambidextre, plutôt utile suivant la position du jeu et un peu caractériel, ses sauts d’humeur sont légendaires ! Un sacré personnage…
Des débuts plus que prometteurs.
Comme beaucoup de grands joueurs de snooker, Ronnie O’Sullivan montre très tôt des dispositions exceptionnelles. En 1985, à dix ans, il réalise son premier century avec un break de 117 points. Passé professionnel à 16 ans, il remporte ses 38 premières rencontres dans le circuit pro, un record toujours détenu.
En 1993, à 17 ans, il se qualifie pour les championnats du monde et inscrit son nom au palmarès du Championnat du Royaume-Uni. La carrière de Ronnie décolle, accumulant titres et maintenant régulièrement la place de numéro 1 mondial.
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Un 7ème masters de snooker en début d’année.
Jusqu’en 2016, Stephen Hendry détenait le record de victoires au Masters avec six titres. Ronnie O’Sullivan connaît ensuite deux années fastes, remportant le Masters en 2016 et 2017.
Son total de victoires atteint alors sept, un record absolu qui le place au sommet de l’histoire du snooker. À 41 ans, il occupe la 13e place mondiale, mais reste un compétiteur capable de gagner n’importe quel tournoi.
Un grand champion doublé d’un personnage attachant.
Beaucoup considèrent Ronnie O’Sullivan comme l’un des joueurs les plus doués de l’histoire du snooker. Sa popularité tient aussi à son tempérament bien trempé, voire à son fameux caractère difficile.
À plusieurs reprises, il a écopé d’amendes et de retraits de points pour son comportement limite. Il lui est arrivé de quitter une partie après avoir manqué un coup difficile en quart de finale. Il fréquente parfois les conférences de presse de façon provocante, lorsqu’il y assiste.
Lors d’un talk-show anglais, il a révélé ses tendances à la dépression et aux excès divers. Mi-gentleman, mi-bad boy, Ronnie O’Sullivan reste un joueur hors norme et inoubliable.
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