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La théorie du rebond d'une bille de billard.
Pour les amateurs de billard qui ont eu la chance de suivre les Championnats du Monde de Snooker lors des deux dernières semaines d’Avril plusieurs choses ont pu sembler surprenantes.Parmi celles-ci (nous reviendrons dans un post ultérieurement sur d’autres points "étonnants"), le fait qu’à ce niveau de jeu il semble presque impossible de "snooker" son adversaire ("Snooker" consiste à placer la bille blanche derrière une bille, généralement de couleur de telle façon qu’au coup suivant que l’adversaire ne puisse jouer la bille rouge en direct et doit donc utiliser les bandes). Quelle que soit la qualité du "snook", l’adversaire parvient, dans la presque totalité des cas, à toucher la bille souhaitée. Les rares fois où il n’y parvient pas relève plus d’une volonté de ne pas laisser de possibilité de jeu à l’adversaire : il faut donc toucher la bille rouge et faire en sorte que le positionnement de la bille blanche ne laisse aucune ouverture à l’adversaire, ce qui ajoute une difficulté supplémentaire énorme. Sans celle-ci on peut affirmer qu’un joueur de ce niveau trouvera pratiquement toujours la façon de sortir de ce "Snook", ce qui est très impressionnant !Ceci est parfaitement illustré ici (Marc Selby vs Marco Fu en demi-finale des derniers Championnats du Monde) : la bille blanche, en haut de la table, doit toucher la bille rouge en bas de la table. Mais la marron empêche de la toucher directement : il faut alors utiliser les bandes (deux bandes ici). Comme indiqué précédemment et visible sur cette photo, pour les joueurs de ce niveau c'est très facile, il suffit de visualiser les angles et imaginer le parcours de la bille blanche. Mais en fait la situation est très compliquée : Marco Fu mène de 26 points. Visant la rouge, il y a un risque important de toucher la noire (faute à 7 points) ou la rose (faute à 6 points), mais surtout de laisser à Marco Fu une chance importante de gagner la manche : toucher la blanche revient dégager la rouge de la bande (donc la rendre plus facile à jouer) mais surtout, la zone étant très dégagée, laisser la blanche en position de rentrer très facilement la rouge : le reste est une formalité pour Marco Fu, compte de son avance. Le challenge est donc de frapper la bille rouge assez fort pour la dégager de cette zone, tout en conservant la blanche en bas de la table, essayant de la "cacher" derrière la bille noire.Pour la petite histoire l'objectif a été très largement dépassé : Mark Selby en se désnookant a rentré de façon improbable et avec une chance énorme, la bille rouge (en suivant au millimètre près le tracé virtuel) dans la poche du milieu à gauche sur cette image et ensuite "vidé" la table pour remporter cette manche : l'art de transformer un énorme problème en une magnifique victoire ! Et pourtant, aussi compliqué que cela puisse paraître, ce n'est une simple question de géométrie, avec un postulat de base : quand on frappe une bille et que celle-ci touche une bande, l’angle rentrant est toujours égal à l’angle sortant, sous condition que la bille ait été frappée sans y mettre d’effet : ce qui d’ailleurs est presque toujours le cas dans un match de snooker où le joueur va chercher la trajectoire idéale, sans effet, en utilisant une, deux, trois voire quatre bandes pour atteindre son objectif. Il arrive d'ailleurs de plus en plus souvent que les techniciens qui retransmettent le match à la télévision, dessinnent la trajectoire idéale et c'est presque magique de voir que la réalité suit pratiquement cette dernière. Il n’en va évidemment pas de même au billard français (carambole) ou lors de trick shots : dans ce dernier cas les effets sont énormes au point qu’une bille peut traverser la table et revenir, sans toucher quoique ce soit, comme par magie. Les multiples vidéos que nous vous avons présentées sur notre site, dont celles de Florian Kohler en sont un témoignage frappant. Mais là contrairement au snooker, le repositionnement de la bille blanche n’est évidemment pas l’objectif principal ! A noter que les billards américains possèdent, sur le cadre de bandes, des marques incrustées, appelées repères, qui permettent de calculer ces angles avec plus de précision. Le snooker, lui, ne possède aucune marque de ce type, obligeant les joueurs à jouer presque à l’aveugle, ce qui rend la tâche encore plus difficile. Il faut noter que le snooker est le plus grand des billards : la diagonale faisant presque 4 mètres, une bille "snookée" l’est généralement dans un coin et la bille à toucher se trouvant dans un autre coin situé souvent sur la diagonale opposée. Ajouter les obstacles constitués par une bille au moins, mais souvent plusieurs, la difficulté devient souvent phénoménale. On comprend alors facilement que lors d’un match de snooker si le jeu de base consiste à empocher une bille rouge suivie d’une bille de couleur, il est surtout impératif de prévoir, à chaque coup, que si le joueur rate son empochage, il ne faut laisser aucune possibilité à l’adversaire : on a ainsi vu un match, très tactique et éminemment technique en finale durer 1 heure et 6 minutes (quand la moyenne est souvent inférieure à 30 minutes). Revenons donc à la théorie concernant le rebond d’une bille sur une bande.
La théorie.
Le schéma ci dessous montre le rebond sur les bandes d'un billard pour expliquer les angles d'incidence et de réflexion.
L'angle BMM' (angle d'incidence ou angle rentrant) est égal à l'angle de rélexion (ou angle sortant) M'MQ. D'autre part les angles BMQ et MQM' sont supplémentaires (leur somme est de 180°).
On peut donc en déduire que les droites (BM) et (QM') sont parallèles. Cette propriété (et on le voit clairement sur l'animation) peut s'avérer très pratique pour chercher le bond rebond sur une bande. Ceci est particulièrement vrai pour billard Français où ce type de rebond est de toute première importance. Comme indiqué ci-dessus il est capital lors d'un match de snooker, car contrairement aux autre types de billard, il n'y a pratiquement jamais d'effet dans la bille, la règle géométrique est donc parfaitement respectée.
Il est à noter que ce parallélisme n'existe que parce que l'angle est droit. Ceci est du, on l'aura compris, à la propriété d'égalité des angles alterne-internes, alterne-externes et correspondants. Et ne peut donc être vérifié que sur un billard avec quatre cotés perpendiculaires.
Loi de la réflexion.
Le rayon lumineux est dit incident avant d'avoir rencontré la surface réfléchissante, il est dit réfléchi après. Le point de rencontre du rayon incident et de la surface réfléchissante est appelé point d'incidence. La droite orthogonale à la surface réfléchissante au point d'incidence est appelée normale (à la surface réfléchissante). Le plan contenant le rayon incident et la normale à la surface réfléchissante au point d'incidence est dit plan d'incidence. L'angle orienté θ1 pris entre la normale au point d'incidence et le rayon incident est dit angle d'incidence. L'angle orienté θ2 pris entre la normale au point d'incidence et le rayon réfléchi est dit angle de réflexion.
Comment cela fonctionne ?
Supposons que la bille A doive atteindre le point B. Méthode : On imagine une bande qui passe par A et B Il faut alors choisir le point E de la bande tel que la réflexion AEF soit correcte (incidence = réflexion). Simple à dire ou à expliquer, sans doute plus difficile à faire : reste à vous entraîner : les joueurs de billard sont des génies de la géométrie qui s'ignorent.Comme Mr Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, le joueur de billard fait de la géométrie sans s'en rendre compte !
On a l’habitude de parler de "Maximum Break", lorsqu’un joueur parvient à atteindre le total de 147 points (le fameux one-four-seven). Pour ce faire il faut empocher 15 rouges suivies chacune d’une noire, puis empocher les 6 couleurs dans l’ordre de leur valeur, soit un total de 36 billes.
Le premier joueur à avoir atteint ce score de 147 points est Murt O’Donoghue en 1934. Plus près de nous Steve Davis a réalisé le premier "Maximum Break" télévisé en 1982. Ce premier break télévisé aurait dû être le fait d’Alex "Hurricane" Higgins quelques mois plus tôt lors des Championnats du Monde : après avoir empoché les 15 rouges suivies de 15 noires, Alex empocha la jaune et rata de façon inexplicable la bille verte pourtant facile. Il eut alors ce commentaire ironique "Qui aurait pu croire qu’une bille verte puisse faire chuter un Irlandais ?" Depuis l’histoire du snooker regorge d’anecdotes et de records dont le fabuleux 147 de Ronnie 0’Sullivan réalisé en 5 minutes and 20 secondes lors des Championnats du Monde de 1997.
Score très rare, réussi uniquement par des joueurs d’exception, ce total de 147 est-il vraiment le maximum de points qu’il soit possible de faire au snooker ? Poser la question revient pratiquement à donner la réponse : Non il est effectivement possible, même si cela reste anecdotique, de faire plus de points que ce maximum théorique.
Comment peut-on faire plus de 147 points et combien peut-on faire ?
Lorsqu’un joueur commet une faute (fouls) et laisse son adversaire "snooké" sur les billes rouges, l’arbitre donne faute à son adversaire et lui accorde une "bille libre" (free ball), ce qui veut dire que le joueur peut alors choisir n’importe quelle bille sur la table, la désigner comme une bille rouge (la partie se joue alors avec 16 billes rouges contre 15 dans une partie normale, ce que les Anglais nomment le "16th red break"), la jouer (ce qui lui donnera un point comme s’il s’agissait d’une bille rouge) et jouer ensuite une couleur (qui lui donnera le nombre de points de la couleur jouée). Si cette couleur est la noire, le joueur aura donc 8 points pour cette bille libre. S’il enchaine avec rouge, noire …. puis les couleurs, le break maximum devient alors de 155 points : c’est effectivement le break maximum théorique possible.
Bien que jamais réalisé en compétition, un break de 155 points représente la perfection absolue au snooker.
Le score de 147 a-t-il déjà été dépassé ?
Hors compétition il y a eu au moins 7 breaks supérieurs à 147 attestés.
Wally West a réalisé un score de 151 contre Butch Rogers au West London's Hounslow Luciana snooker club lors d’un match de club en 1976 devant une centaine de spectateurs. En Avril 1988 Steve Duggan a atteint le total de 148 in à l’entrainement face à Mark Rowing à Doncaster.
Même score en 1993 pour Stephen Hendry lors d’un entrainement contre Alfie Burden.
En 1995 Tony Drago a fait enregistrer dans le Livre Guinness des Records un break de 149 à l’entrainement contre Nick Manning à West Norwood, près de Londres.
Citons encore Eddie Manning en 1997 avec un break de 149 contre Kam Pandya, Jamie Cope en 2003 avec 151 contre David Fomm-Ward ou Sam Harvey auteur à l’âge de 17 ans d’un break de 151 contre Kyren Wilson en 2010.
Le seul joueur à avoir dépassé les 147 points en compétition officielle est l’Ecossais le 16 Octobre 2004 lors d’un match de qualification contre Léo Fernandez pour le "UK Championship". (Les break supérieurs à 147 cités ci dessus n'ayant pas été réalisés en compétition officielle). Après avoir choisi la bille marron comme "bille libre", puis la bille marron de nouveau, il empocha 15 rouges, 12 noires, 2 roses et une bleue suivi des 6 couleurs, portant ainsi le total à 148 points. Malgré ce fabuleux exploit qui a marqué l’histoire du snooker, Jamie Burnett n’a pas gagné un penny : aucun prix n’est prévu pour les plus hauts breaks réalisés lors des matchs qui ne sont pas télévisés !
Le seul break de 155 points attesté à ce jour est le fait de Jamie Cope, joueur professionnel de Stoke-on-Trent Staffordshire (déjà auteur d’un break de 151 en 2003) et date de l’été 2005 lors d’un match d’entrainement devant témoin. Alex Higgins affirme avoir réalisé ce fameux total de 155 : mais s’agissant d’un match privé, il n’a jamais pu être homologué.
Circonstances plus qu’exceptionnelles.
Si ce break de 155 est possible, il nécessite effectivement des circonstances exceptionnelles : Il faut, qu’avant l’empochage d’une quelconque bille, un des deux joueurs commette une faute et que celle-ci fasse que son adversaire soit "snooké", entrainant l’attribution d’une "bille libre". Avec 15 billes rouges sur la table, un "snook" n’est pas toujours évident et ne peut être que le fruit du hasard (un joueur ne va jamais commettre une faute et snooker volontairement son adversaire !)
Il faut ensuite qu’une bille soit empochable, avec possibilité de se repositionner sur une bille noire.
Il faut enfin "vider" la table, en alternant billes rouges et noires pour terminer par les couleurs. Pour couronner le tout, il faut que la position lors de l’empochage de la noire permette de "casser" les billes rouges, afin de continuer le break ...
Si l’on estime à seulement 118 le nombre de breaks maximum (147) officiels réalisés fin Février 2016 sur des dizaines de milliers de matchs joués, le pourcentage est dérisoire. Ajouté à cela des conditions exceptionnelles et extrêmement rares pour dépasser ce maximum de 147 points, on comprend facilement l’exceptionnelle rareté du dépassement des 147 points.
Le break maximum de 155 points ayant été réalisé, si vous voulez devenir célèbre vous pouvez tenter le "little maximum" break qui consiste à rentrer les 15 billes rouges suivies à chaque fois d’une bille jaune (au lieu de la noire pour faire un 147), puis les couleurs. Vous aurez alors fait 72 points et ferez la une de tous les médias ! Sachez quand même qu’il est plus difficile de faire 72 points de cette façon que le fameux 147 : la bille jaune est presque à chaque coup à l’opposé de la bille rouge, rendant les coups beaucoup plus difficiles !
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Les J.O., c'est par définition un état d'esprit sportif partagé par des millions de personnes dans une même ville en l’occurrence Londres il y a deux ans.Pourtant durant ces deux semaines de compétition, ce n’est pas une discipline olympique qui fut la plus pratiquée mais le billard.En effet, Au Royaume-Uni, le billard est perçu comme un sport national ! Convivial, il regroupera des millions de britanniques et touristes dans les pubs de Londres généralement accompagné d’une bonne bière.
Mais il ne faut pas s’y méprendre, le billard est aussi pratiqué par des professionnels s’affrontant dans des compétitions internationales.
L’engouement pour ce sport est impressionnant à tel point que les compétitions sont fréquemment diffusées sur Eurosport avec une audience en constante hausse, preuve que ce sport passionne de plus en plus le public !
Et pourtant, billard n’a toujours pas sa place parmi les sports officiels. Comment est il possible que le Comité International Olympique (CIO) n’accrédite toujours pas ce sport d’une place au J.O. ?
Le règlement stipule pourtant que pour être considéré comme une discipline olympique, le sport doit être largement pratiqué dans le monde :
« Une discipline devra être pratiquée par les hommes dans au moins cinquante pays et sur trois continents, et par les femmes dans au moins trente-cinq pays répartis sur trois continents pour être retenue. » (Source wikipedia)
Malheureusement, les nombreuses recommandations n’ont jamais été retenues par le CIO …
En tout cas, à l'occasion des Jeux Olympiques de Londres 2012, Eurostar, fournisseur officiel de ces jeux , avait donné son avis en rendant hommage à cette discipline symbole de culture populaire anglaise.
Espérons qu’ils seront écoutés …
C’est dans les années 1890 et en temps que modeste magasin de sport à Manchester que Riley fait ses débuts. Rapidement, la société s’est diversifiée pour devenir le plus grand fabricant de battes de criquet au monde. En activité secondaire, Riley a commencé à fabriquer des billards et des queues de billard : en 1910 la société produisait déjà près de 800 tables par an. Parallèlement aux billards, Riley fabriquait également, en grande quantité, des billards transformables en table de salle à manger ainsi qu’une autre catégorie appelée «tables portables». Cette dernière est devenue la catégorie la plus vendue de Riley. En 1912, la société exporte aux quatre coins du monde plus de 4000 pièces par an, et l’armée britannique était à l’époque son plus gros client.
Au milieu des années 1920, la marque Riley n’était pas seulement célèbre pour ses tables, queues et accessoires de billard, sa notoriété était également très présente dans les clubs. Il aura fallu à Riley un peu plus d’une décennie pour devenir un géant de l’industrie :
Le snooker était à cette époque le sport par excellence des gentlemen anglais.
Durant les années 1930, la popularité de ce sport s’est propagée à des classes plus modestes. C’est lors des Championnats du Monde de Snooker que les tables de billard Riley ont fait leurs premières apparitions.
Durant des années 30 et 40, la société Riley s’est considérablement développée, employant jusqu’à plus de 2 000 travailleurs. Riley fabriquait et fournissait du matériel de billard pour :
Pendant les années 50 et 60, le snooker a perdu de son engouement. La télévision avait fait son apparition, les vacances clefs en main en Espagne commençaient à fonctionner : le snooker lui était en déclin.
A cette période Riley commence à mettre en place un certain nombre de fusions/acquisitions afin de retrouver les fastes du passé.
C’est seulement dans les années 1970 que le snooker connut une nouvelle ascension fulgurante de sa popularité auprès du public grâce à l’avènement de la télévision en couleur mais aussi et surtout grâce à un homme : Barry Hearn.
Steve Davis probablement le plus grand joueur de snooker de tous les temps (mis à part Stephen Hendry !!!) à lui aussi joué un rôle majeur dans le succès rencontré par Riley dans les années 70 et 80.
Comme dans tous les secteurs d’activité (et sans doute de façon encore plus importante dans le sport) l’essor du secteur s’est accompagné de l’apparition de nouveaux concurrents aux noms déjà bien établis.
En 1976 une petite société appelée BCE fit son apparition. Elle commença son activité en tant que distributeur auprès des exploitants, leur fournissant queues, billes et accessoires de billard. En 1980, BCE se diversifia dans la fabrication de tables de snooker. En très peu de temps, le Snooker BCE «Westbury» fut utilisé pour toutes les compétions mondiales de Snooker. De 1982 à 1992, grâce notamment à cette table Westbury qui fut considérée comme LE snooker de référence, BCE devint le plus grand nom dans le domaine du snooker.
Par ailleurs, beaucoup de grands joueurs utilisaient fièrement les queues BCE parmi lesquels Cliff Thorburn, Kirk Stevens, Denis Taylor, Alex Higgins, Tony Knowles, Tony Meo, Willie Thorne, Doug Mountjoy, Perry Mans ou encore Jimmy White.
De son coté, Riley nourrissait de grandes ambitions : devenir la marque référence de tous les clubs de billard.
Au cours des années 90, le snooker perd de sa magie. En 1992, Riley et BCE alors cotés en bourse sont rachetés par des investisseurs privés. Cet évènement marque le début d’un période difficile pour l’industrie du billard.
Toutes les personnalités de ce sport étaient ou arrivaient en fin de carrière. Il y avait certes une nouvelle génération talentueuse mais beaucoup moins populaire.
Les années 90 ont été difficiles pour Riley et BCE. Les deux sociétés ont connu des reprises successives sans jamais retrouver une réelle place sur le marché.
BCE retourna vers son métier d’origine au Royaume-Uni. Riley conserva tous les secteurs du marché mais vit son activité décliner, à cause d’une trop grande diversité dans ses secteurs d’activité.
Stuart Lacey arrive sur le marché du billard en 1994 après avoir fondé RLE, un petit concurrent de Riley et BCE. RLE s’est rapidement développé à un point tel qu’en 1997 la société fusionne avec BCE. En juillet 1999 Stuart Lacey prend alors le contrôle de BCE.
Fin 2002, BCE fait l’acquisition de la marque Riley (en liquidation judiciaire) et n’a eu de cesse depuis de rétablir sa notoriété et sa position de leader. Stuart Lacey rétablit rapidement les accords avec le «World Snooker» afin de fournir des tables de snooker pour tous les grands évènements télévisés et toutes les épreuves de classement des championnats du monde.
En 2006, BCE et Riley sont tous les deux au pinacle de ce sport
BCE : marque contemporaine avec pour ambassadeurs Jimmy White et Ronnie O’Sullivan.
Riley marque plus symbole d’un savoir faire, de la tradition, de qualité, et du patrimoine de l’entreprise avec pour fers de lance : John Higgins, Steve Davis et le regretté Paul Hunter.
Le groupe BCE exporte dans plus de 60 pays à travers le monde. Le snooker est à nouveau proche de son apogée tant et si bien que BCE se développe sur des marchés clés comme la Chine, la Russie et les Etats-Unis.
Le snooker est à la mode. Avec Riley et BCE vous n’avez non pas une mais les deux plus grandes marques de snooker au monde !