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Snooker Riley : quelle histoire !

lundi 6 avril 2015 20:03:00 Europe/Berlin

C’est dans les années 1890 et en temps que modeste magasin de sport à Manchester que Riley fait ses débuts. Rapidement, la société s’est diversifiée pour devenir le plus grand fabricant de battes de criquet au monde. En activité secondaire, Riley a commencé à fabriquer des billards et des queues de billard : en 1910 la société produisait déjà près de 800 tables par an. Parallèlement aux billards, Riley fabriquait également, en grande quantité, des billards transformables  en table de salle à manger ainsi qu’une autre catégorie appelée «tables portables». Cette dernière est devenue la catégorie la plus vendue de Riley. En 1912, la société exporte aux quatre coins du monde plus de 4000 pièces par an, et l’armée britannique était à l’époque son plus gros client.

Riley

Au milieu des années 1920, la marque Riley n’était pas seulement célèbre pour ses tables, queues et accessoires de billard, sa notoriété était également très présente dans les clubs. Il aura fallu à Riley un peu plus d’une décennie pour devenir un géant de l’industrie :

  • Fabrication de tables
  • Fabrication de queues et d’accessoires de billard
  • Fabrication de luminaires
  • Propriétaire de plus de 40 clubs de snooker
  • Exportateur aux 4 coins de la planète

Le snooker était à cette époque le sport par excellence des gentlemen anglais.

Durant les années 1930, la popularité de ce sport s’est propagée à des classes plus modestes. C’est lors des Championnats du Monde de Snooker que les tables de billard Riley ont fait leurs premières apparitions.

Durant des années 30 et 40, la société Riley s’est considérablement développée, employant jusqu’à plus de 2 000 travailleurs. Riley fabriquait et fournissait du matériel de billard pour :

  • Le club des WorkingMen’s
  • De petits clubs à vocation sociale dans tout le pays
  • Les clubs de snooker et pas seulement ceux dont ils étaient propriétaires
  • Les résidences privées
  • Les manoirs
  • Les hôtels
  • Un petit groupe de professionnels

Pendant les années 50 et 60, le snooker a perdu de son engouement. La télévision avait fait son apparition, les vacances clefs en main en Espagne commençaient à fonctionner : le snooker lui était en déclin.

A cette période Riley commence à mettre en place un certain nombre de fusions/acquisitions afin de retrouver les fastes du passé.

Riley

C’est seulement dans les  années 1970 que le snooker connut une nouvelle ascension fulgurante de sa popularité auprès du public grâce à l’avènement de la télévision en couleur mais aussi et surtout grâce à un homme : Barry Hearn.

Steve Davis  probablement le plus grand joueur de snooker de tous les temps (mis à part Stephen Hendry !!!) à lui aussi joué un rôle majeur dans le succès rencontré par Riley dans les années 70 et 80.

Comme dans tous les secteurs d’activité (et sans doute de façon encore plus importante dans le sport) l’essor du secteur s’est accompagné de l’apparition de nouveaux  concurrents aux noms déjà bien établis.

En 1976 une petite société appelée BCE fit son apparition. Elle  commença son activité en tant que distributeur auprès des exploitants, leur fournissant queues, billes et accessoires de billard. En 1980, BCE se diversifia dans la fabrication de tables de snooker. En très peu de temps, le Snooker BCE «Westbury» fut utilisé pour toutes les compétions mondiales de Snooker. De 1982 à 1992, grâce notamment à cette table Westbury qui fut considérée comme LE snooker  de référence, BCE devint le plus grand nom dans le domaine du snooker.

Par ailleurs, beaucoup de grands joueurs utilisaient fièrement les queues BCE parmi lesquels Cliff Thorburn, Kirk Stevens, Denis Taylor, Alex Higgins, Tony Knowles, Tony Meo, Willie Thorne, Doug Mountjoy, Perry Mans ou encore Jimmy White.

De son coté, Riley nourrissait de grandes ambitions : devenir la marque référence de tous les clubs de billard.   

Au cours des années 90, le snooker  perd de sa magie. En 1992, Riley et BCE alors cotés en bourse sont rachetés par des investisseurs privés. Cet évènement marque le début d’un période difficile pour l’industrie du billard.

Toutes les personnalités de ce sport étaient ou arrivaient en fin de carrière. Il y avait certes une nouvelle génération talentueuse mais beaucoup moins populaire.

Les années 90 ont été difficiles pour Riley et BCE. Les deux sociétés ont connu des reprises successives sans jamais retrouver une réelle place sur le marché.

Riley

BCE retourna vers son métier d’origine au Royaume-Uni. Riley conserva tous les secteurs du marché mais vit son activité décliner, à cause d’une  trop grande diversité dans ses secteurs d’activité.

Stuart Lacey arrive sur le marché du billard en 1994 après avoir fondé RLE, un petit concurrent de Riley et BCE. RLE s’est rapidement développé à un point tel qu’en 1997 la société fusionne avec BCE. En juillet 1999 Stuart Lacey prend alors le contrôle de BCE.

Fin 2002, BCE fait l’acquisition de la marque Riley (en liquidation judiciaire) et n’a eu de cesse depuis de rétablir sa notoriété et sa position de leader. Stuart Lacey rétablit rapidement  les accords avec le «World Snooker» afin de fournir des tables de snooker pour tous les grands évènements télévisés et toutes les épreuves de classement des championnats du monde.

En 2006, BCE et Riley sont tous les deux au pinacle de ce sport

BCE : marque contemporaine avec pour ambassadeurs  Jimmy White et Ronnie O’Sullivan.

Riley  marque plus symbole d’un savoir faire, de la tradition, de qualité, et du patrimoine de l’entreprise avec pour fers de lance : John Higgins, Steve Davis et le regretté Paul Hunter.

Le groupe BCE exporte dans plus de 60 pays à travers le monde. Le snooker est à nouveau proche de son apogée tant et si bien que BCE se développe sur des marchés clés comme la Chine, la Russie et les Etats-Unis.

Le snooker est à la mode. Avec Riley et BCE vous n’avez non pas une mais les deux plus grandes marques de snooker au monde !

Open FFB et Grand Chelem BCE

mercredi 2 novembre 2011 01:00:00 Europe/Berlin

Quatre compétitions et quatre victoires pour le phénomène du billard anglais en France !

Après s’être imposé lors du grand prix des Pays de Loire à Vivy et celui du Poitou à Châtellerault, C. Lambert remporte le premier tournoi national FFB qui s’est déroulé à Joué les Tours le week end dernier.

Face à qui ? Encore et toujours face à l’autre ténor du billard, son adversaire et ami de toujours Christophe Thébeault.

Lambert

Les tours se sont enchaînés pour I-Robot qui au fil de la compétition a subjugué, conquit et charmé le public de Touraine.

Les adversaires se suivent, s’égrainent, la tension monte et la même finale s’annonce pour la troisième fois de la saison.

Les deux compétiteurs rentrent en scène pour mettre un terme à cette somptueuse journée avec le scénario le plus probable et le plus attendu !

Mais il ne peut y avoir qu’un seul vainqueur ! Tirage à la bande, casse rapide, les deux styles s’affrontent et les jeux se tiennent. Lambert mène, Thébeault revient au score. Après quelques points mémorables Lambert reprend l’avantage pour s’imposer 5 à 3.

"Le Grand Chelem BCE" : sans doute une des nouvelles les plus importantes de ce début de saison. Profitant de la salle, des billards, du week end prolongé et de la présence des meilleurs joueurs français suite au tournoi FFB de Joué les Tours, le club, en association avec la fameuse marque de queues de billard et accessoires BCE, a organisé une superbe compétition. Nouvelle tendance, nouvel esprit de compétition, nouvelle façon d’aborder le jeu, les joueurs ont pu goûter sans compter au plaisir de jouer et de s’affronter tout au long de la journée.

De nouvelles règles pour un jeu plus dynamique : des matchs en deux sets de quatre parties chacun, avec une série de 5 tirs aux pénalties pour départager en cas d’égalité et la mort subite pour déterminer le vainqueur.

Les parties se succèdent, la tension monte, le doute devient évident au moment des pénalties ou de la mort subite : il semble que cette nouvelle façon d’envisager le jeu ait fait l’unanimité.

Les tours se succèdent, le nombre de compétiteurs diminuent au fil des parties : huit en milieu d’après midi, quatre en fin de journée puis deux lorsque la soirée s’annonce : Lambert et Thébeault pour une nouvelle rencontre.

I-Robot casse et enchaîne dans le premier set quatre parties en casse ferme et reprise ferme pour s’imposer 4 à 0. Le second set, malgré une remontée de Thébeault, reste à la faveur de Lambert qui remporte là la quatrième victoire de la saison en quatre confrontations.

Chapeau l’artiste !

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