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Sources : Wikimedia
Cette année encore, les Masters d’Allemagne ont eu lieu à Berlin du 30 janvier au 3 février 2019, dans le complexe du Tempodrom. Après un duel acharné entre les Anglais David Gilbert et Kyren Wilson, c’est finalement ce dernier qui l’emporte, avec un score de 9-7.
Créés en 1995 par la WPBSA, les Masters allemands de snooker ont été les premiers tournois ranking à se dérouler en dehors de l’Angleterre. Ils étaient alors organisés dans les villes de Frankfort, d’Osnabrück et de Bingen am Rhein.
Actuellement et depuis 2011, les qualifications se déroulent à Barnsley en Angleterre, et les matchs finaux ont lieu au Tempodrom de Berlin. Les Masters allemands réunissent chaque année 128 joueurs pour les qualifications et 32 participants pour le tableau final.
Cette année, le tournoi a été parrainé par la société chinoise OPPO.
Pour ce début d’année 2019, les spectateurs ont pu admirer des Masters pleins de surprises et de rebondissements.
Le tournoi a notamment vu le participant Duane Jones, encore peu connu, se démarquer largement en triomphant largement des joueurs Ding Junhui et Jack Lisowski, tous deux classés dans le top 16 mondial. Il s’est néanmoins incliné, en demi-finale, face à David Gilbert.
Durant son 2e match, Judd Trump, tenant du titre des Masters de Londres 2019, a également réalisé le quatrième break maximal de sa carrière contre Lukas Klecker, qu’il a vaincu 5-0.
Ce sont finalement deux compatriotes anglais, David Gilbert et Kyren Wilson, qui se retrouveront face à face pour la finale. Après un long match technique et spectaculaire, c’est finalement Kyren Wilson qui remporte les Masters 2019 d’Allemagne.
Surnommé humoristiquement « The Angry Farmer » en référence à son ancienne profession agricole, David Gilbert est classé 17e au classement mondial au moment du tournoi, mais n’a pas encore remporté de Masters. Son dernier succès majeur remonte en 2002, quand il a remporté le Challenge Tour Event 4 face au Gallois Ryan Day (6-3).
Pour les Masters 2019 en Allemagne, Gilbert a livré un duel acharné contre son homologue anglais. Il a même profité de ce match pour signer le meilleur break du tournoi et de sa carrière (147 points), sous les yeux admiratifs d’un public passionné.
Plusieurs passionnés sont parvenus à se hisser au rang de champion du monde. Quels sont ces grands noms du football de table (baby-foot) ?
Le baby-foot a encore de beaux jours devant lui. D’abord relégué depuis quelques décennies au simple rang de jeu de bistrot que les lycéens pratiquaient à la sortie des cours, le baby-foot est aujourd’hui tendance. L’ancestrale marque du baby-foot Stella profite de cet engouement pour continuer son développement à l’aube de ses 90 ans. Elle se paie même le luxe d’ouvrir un musée à l’effigie de ce jeu si sympathique.
C’est entre les deux guerres mondiales, en 1928, que le 1er baby-foot créé par Auguste Sarrault voit le jour. Sa popularité est telle que chaque bar qui a suffisamment de place en propose un à ses clients. Il représente même un très bon investissement, car il attire les clients qui s’amusent pendant des heures et qui consomment au son des jukebox un peu plus tard…
Malheureusement, le jeu est de moins en moins pratiqué à cause de l’apparition des flippers, puis des jeux d’arcade. Il devient "has been" et disparaît peu à peu de nombreux bistrots. Son image est ternie au profit de jeux solitaires et bruyants.
Alors que le fabricant de baby-foot Stella est sur le point de déposer le bilan, en passant par différentes mains dont les tentatives de rebond ont échoué, c’est Nicolas Chantry qui reprend le flambeau à Tourcoing en 2014. Cet homme a bien senti l’attrait nouveau pour ce jeu auprès des particuliers et des entreprises. Aujourd’hui chaque entreprise qui se dit "start-up", innovante, sociale, a son baby-foot dernier modèle lustré dans une salle de jeux ou dans le hall d’accueil. Et même dans les hôtels, et peut-être bientôt les gares, le baby-foot s’installe.
Source : lavoixdunord.fr
Il y a les effets de mode en fonction des générations. "Ceci explique cela", comme on a l’habitude de dire face à des événements qui nous dépassent. Et il y a les entreprises technologiques et digitales, soucieuses de toujours propager la cohésion au sein de leurs équipes, qui ont vu à travers le baby-foot l’opportunité de resserrer les rangs parmi leurs employés, tout en s’amusant. C’est aussi une excellente occasion de déstresser et de partager un moment avec les autres plutôt que de se plonger dans son smartphone isolé de ses collègues. D’ailleurs, le ping-pong a lui aussi profité de ce mouvement de rassemblement.
Installée à Tourcoing depuis 1995, la société Stella est en pleine expansion et déménage dans la même ville pour s’implanter dans des locaux plus spacieux. Nicolas Chantry a dû rapidement embaucher des menuisiers pour répondre à la demande sans cesse croissante. C’est très tendance d’avoir un baby-foot chez soi exposé dans son salon et les commandes affluent des différents pays voisins tels que la Suisse et la Belgique principalement. Et l’homme créa... un musée du baby-foot....
C’est en janvier 2019, toujours à Tourcoing, que le musée du baby-foot ouvrira ses portes. Nicolas Chantry a pu entreposer quelques pépites, des baby-foot très anciens de diverses grandes marques, qu’il souhaite montrer au public.
Stella partage sa passion pour le jeu du "petit football" en consacrant, pour le moment, 100 m2 pour y exposer de très belles pièces dont certaines marques ont aujourd’hui disparu, et pour raconter son histoire depuis sa naissance. Partager et faire découvrir le baby-foot, c’est là l’unique objectif de Nicolas Chantry qui proposera la gratuité des entrées à tous.
Après un parcours en dents de scie composé de belles époques et de périodes chaotiques, le baby-foot Stella est toujours sur le devant de la scène et se porte mieux que jamais. La marque souffle ses 90 bougies et comme cadeau d’anniversaire nous offre un musée rempli de passion et d’émotions... !
Le billard est un sport qui attire de plus en plus de licenciés partout dans le monde. Il se pratique régulièrement pour le loisir entre amis, dans un bar, à la maison, ou encore dans une salle de billard. Beaucoup de joueurs sont inscrits dans un club afin d’améliorer leur niveau. C’est pourquoi la Fédération Française de Billard (FFB), mais également la World Confédération of Billiards Sports (WCBS) aimeraient s’inviter aux Jeux Olympiques de Paris de 2024, après avoir essuyé un refus pour ceux de 2020 à Tokyo. Y aura-t-il un champion olympique de billard en 2024 ?
Si les organisateurs des Jeux Olympiques décident que le billard sera officiellement sur la liste des sports pratiqués durant l’événement de 2024, faudra-t-il décider quelle discipline choisir ? Parmi elles, on en compte 3 principales : le billard français (la Carambole), le snooker et le billard américain. En fait les 3 seront présentes lors des éventuelles compétitions de la façon suivante :
Cela représente au total 48 joueurs comprenant 24 hommes (2 tournois masculins) et 24 femmes (2 tournois féminins).
Jean-Pierre Guiraud, joueur de niveau fédéral qui excelle dans la pratique de la Carambole, a été nommé coordonnateur du projet "Billard 2024". Aujourd’hui, il estime que les conflits inter-disciplines sont terminés et qu’elles ont donc toutes les chances de faire partie des jeux qu’il sera possible de suivre lors des Jeux Olympiques de 2024. Et on peut aisément le comprendre quand on observe les chiffres impressionnants du nombre de fédérations, soit 135 dans le monde qui recensent plusieurs millions de joueurs.
Source : homactu.com
En France, le ministère chargé des sports a créé la Fédération Française de Billard (FFB) en 1903, laquelle rassemble plus de 600 clubs dans l’hexagone. On peut aisément s’étonner de l’absence du billard aux Jeux Olympiques, pourtant reconnu comme un sport depuis de nombreuses années par le CIO, et depuis 1923 au Comité National des Sports français.
« Le billard possède tous les atouts d’un sport. Il y a la dimension tactique, stratégique et psychologique, sans compter le côté physique pour la gestion du stress et la concentration » confirme Jérémy Bury, vice-champion du monde de Carambole.
Jean-Pierre Guiraud
Pour arriver à ses fins, Jean-Pierre Guiraud a mis au point une stratégie...
Les 11 et 12 mars 2019, une compétition internationale est organisée à Roissy-en-France sur le même modèle de la formule proposée pour les JO de Paris 2024 (48 équipes dont 24 masculines et 24 féminines, dont chacune d’elles se compose de 3 joueurs représentant chacun une discipline). Tous les grands noms du billard seront présents à la fois pour s’affronter entre eux, mais aussi pour promouvoir le billard en tant que sport dont la présence aux Jeux Olympiques est inéluctable.
Les très grands joueurs de billard comme Shaun Murphy dit "le magicien" participent à la promotion de ce sport en donnant des interviews en vue de favoriser son entrée aux JO 2024. Le champion du monde de snooker en 2017 a dit "Je rêve de l’or olympique", et on ne peut que l’encourager. Voici comment il décrit le billard : « Le billard est un sport touchant toutes les cultures, des jeunes aux personnes âgées, hommes et femmes, au niveau de la compétition ou dans les cercles sociaux »
De jeunes joueurs très prometteurs tels que Gwendal Maréchal, déjà champion junior de billard trois bandes, expliquent la vie qu’ils mènent grâce à leur passion. Gwendal est un breton qui voyage déjà beaucoup pour affronter ses adversaires et qui profite de ses déplacements pour montrer son enthousiasme quant à la présence du billard aux JO de 2024. Il raconte : « J’ai aimé tout de suite toute la partie technique. Mais j’ai découvert ensuite l’esprit de compétition. C’est un vrai sport et on veut être le meilleur. Il faut du physique pour s’entraîner entre 10 et 15 heures par semaine. »
On peut donc être optimistes quant au plaisir de voir des joueurs de très haut niveau s’affronter lors de cet événement exceptionnel qui a lieu tous les 4 ans, tels que Jean-Pierre Guiraud, mais aussi Frédéric Caudron, Dick Jaspers, Stephen Hendry et d’autres encore. Il n’y a qu’une chose à regretter : que Louis XIV lui-même ne soit plus parmi nous pour imposer la présence du billard aux JO 2024, lui qui était un fervent pratiquant de ce sport à son époque !
Du 20 au 26 novembre, les championnats du monde de billard blackball se déroulaient à Bridlington, en Angleterre. L’équipe de France masculine a brillé sur cette compétition puisqu’elle a décroché le titre face aux Anglais. Les tricolores gardent leur titre conquis en octobre 2016. Retour sur les moments forts de la compétition.
A Bridlington, les meilleurs joueurs du monde avaient fait le déplacement pour en découdre sur des compétitions qui se déroulaient en équipe, en doublette ou en individuel. Le mardi 20 novembre, une belle cérémonie d’ouverture a rassemblé toutes les équipes au sein de la Spa Arena. Des dizaines de billards étaient alignés dans cette vaste salle. Ces championnats se sont déroulés dans un excellent état d’esprit.
Les Français avaient aligné une équipe masculine qui avait fière allure. Elle était composée de Christophe Faurie, Paul Coldrick, Kevin Lelong, Christophe Lambert, Jean-Baptiste Jannin et de Sébastien Ramier. Christophe Lambert et Sébastien Ramier avaient déjà une solide expérience puisqu’ils faisaient partie de l’équipe victorieuse en 2016. Cette équipe a vaincu l’Angleterre sur le score de 14 à 9.
Les passionnés ont pu suivre cette finale sur les réseaux sociaux grâce à une diffusion sur You tube. Tout au long de la compétition, le site de la Fédération Française de Billard a aussi multiplié les comptes-rendus. Sébastien Ramier, vient ajouter un titre de plus à son palmarès déjà bien garni avec de multiples titres de champion du monde par équipe, une place de vice-champion du monde en 2010 et un titre de champion d’Europe en vétéran en avril dernier. Des centaines de messages de félicitations ont été diffusés sur les réseaux sociaux. Au sein de cette équipe de France, il existe une excellente dynamique. Le mélange de différentes générations a créé un collectif fort.
D’autres Français ont brillé durant cette compétition qui se déroulait dans la très belle enceinte de la Spa Arena de Brindlington, à quelques encablures de Leeds. C’est même une belle moisson, car les Français ont récolté pas moins de 9 médailles au total.
L’équipe des U23 et l’équipe féminine décrochent le bronze après avoir perdu face à l’Afrique du Sud en demi-finales. En finale, toujours par équipe, les U15 prendront l'argent face à l'Ecosse.
En individuel, chez les U18, Alexis Klinka, champion d'Europe en titre, perd en demi-finale et s’empare du Bronze. « Mon objectif n’est pas totalement atteint » a déclaré le jeune homme sur sa page Facebook. Il a perdu sur le score serré de 6 à 4. « Il y avait de la place mais je n’étais pas au meilleur de ma forme », a-t-il poursuivi. Il a donné rendez-vous à ses fans dans les mois à venir sur de nouvelles compétitions.
Chez les U15, Damien Joly prend une belle deuxième place. Yvan Carric, le Français engagé dans la catégorie handi-billard décroche une belle médaille d'argent. Il a été battu par l’Anglais Tony Southern.
Ce titre est une bonne chose pour le billard blackball français et pour la Fédération française de billard (FFB) qui défend, avec l’aide du comité olympique, la candidature du billard en tant que sport additionnel aux Jeux olympiques de Paris 2024. Ces dernières années, le billard voit sa côte monter de plus en plus. Etre présent serait une formidable vitrine pour ce sport pratiqué par des millions de passionnés à travers la planète.
Sources photos : ffbillard.com et Facebook