Depuis toujours, les «people» jouent au billard, aiment le billard... Si après trois apparitions télé, tu ne possèdes pas une table, c'est que tu as déjà raté ta carrière.

Tant pis pour la belle maison à Malibu, ça c'est rien. Ce qu'il faut c'est un snooker, un beau billard. Quoi de mieux qu'un dîner entre amis, qui se termine en petite partie de «snook» " ??? Briller en société se fait par le tapis vert...

Bon, ok. Pas besoin de posséder, il suffit en fait de se faire prendre en photo, tentant de rentrer la bille noire...

Le billard est le synonyme du beau, du raffinement... Pour citer Albert Einstein ( rien que lui ): « Le billard est le sport qui constitue l'art suprême de l'anticipation et allie le raisonnement logique du joueur d'échecs au toucher serein du pianiste de concert »...

Lorsqu'on est célèbre, on peut tout se permettre, c'est bien connu... pourquoi ne pas demander un billard même si l'on part.... en tournée ? Les artistes ont souvent des demandes assez poussives... Pourquoi pas me direz-vous... nous ferions pareil, si nous aussi, nous étions les enfants du rock, les fils du Diable. Les vétérans, des ROLLING STONES ont demandé à prendre une table de billard avec eux, pour la prochaine tournée. On apprend donc que ces musiciens aiment à se faire un match, sur la route. Et oui, ils ne sont pas anglais par hasard...

 

Vous pourrez admirer ici, une magnifique sélection, ils y sont tous.

Quoi qu'il arrive, le billard reste, et restera le " noble jeu ". Mais le noble jeu accessible à tout le monde. Noble, mais aussi populaire. Assez populaire pour prêter son nom a une expression bien connue de tous : passer sur le billard...

D'où vient cette assimilation, qui date du début du XXe siècle, de la table d'opération à la table de billard ?

Cette expression, signifiant passer sur la table d’opération, daterait de la Première Guerre mondiale, où, manquant de table d’opération, on aurait mis les blessés sur des tables de billard réquisitionnées.


Poutine

Pendant la guerre de 1870, le café des Soquettes à Sedan, se serait transformé en hôpital provisoire. Les blessés du champ de 
bataille, dont le maréchal Mac-Mahon, auraient été soignés sur les tables de billard du restaurant. De là est peut-être née l’expression « passer sur le billard »

Autre hypothèse plausible, à la fin du 19ème, la maison Heymen-Billard, fondée à l'origine par Louis Alexandre Billard, médecin et dentiste, fabrique sous le nom Billard des fauteuils dentaires. De par leur succès, le patient passait sur le billard, au sens de passer sur le fauteuil dentaire, l'expression aurait ainsi été étendue à l'ensemble des opérations chirurgicales.


À l'origine, dès la fin du XIVe, le billard désignait le bâton qui servait à jouer au jeux de billes et de boules, bâton d'abord recourbé puis droit, devenu alors une queue.
Par métonymie, au XVIIe, le mot s'est mis à désigner la table sur laquelle se pratiquaient certaines formes de ces jeux, table rectangulaire et plate qui a fait ensuite désigner aussi par 'billard' des terrains plats ou des routes bien planes.

C'est cette dernière acception qui a fait que, pendant la première guerre mondiale, selon Gaston Esnault, "monter sur le billard", voulait dire sortir de sa tranchée pour aller sur le terrain (plat) du combat, terrain où l'on risquait tout autant la mort[1], vu les conditions de travail des médecins de l'époque à proximité du champ de bataille, que sur cette table aussi rectangulaire et plate qu'un billard sur laquelle le soldat se faisait opérer après avoir été blessé au combat.

Claude Duneton en propose une autre.
En effet, le billard a aussi désigné le lit sur lequel on fait l'amour, ce qui est évident pour un esprit salace, puisque
sur un billard il y a également une queue et des boules. Et si on y fait l'amour, le billard est donc un lieu où on jouit. Il n'en aurait pas fallu beaucoup plus à des plaisantins spécialistes de l'antiphrase pour désigner également par 'billard' la table d'opération où, vu les techniques rudimentaires d'anesthésie de l'époque, la 'jouissance' pouvait aussi être très intense.
M Jackson

OBAMANewman